La démocratie participative pour faire son programme, voilà un bel exemple de démagogie quand on se penche un peu plus sur cette histoire :
c’st une étape vers l’autogestion ou la démocratie directe qu’elle nous propose, pourquoi pas ? mais le hic c’est qu’il faut regarder là où cela a déjà été appliqué.
eh bien toutes les initiatives de democratie participative se sont faites , à ma connaissance, uniquement au niveau local et pas à grande échelle
le cas le plus interessant est celui de Porto Alegre sur lequel on a un recul d’une trentaine d’années. l’expérience montre que la gestion est beaucoup plus complexe et difficile que ce qu’il apparait :
il y a une grande inagélité dans la représentation des citoyens qui participent : à Porto Alegre ils sont plus de 60% à gagner 3 fois le revenu minimum local . ce sont donc les plus riches qui s’expriment le plus
de plus les associations jouent un role très important dans l’organisation des débats et révèle plutot une lutte d’experts que le citoyen lambda ne peut pas trancher sur le bien fondé des différentes explications
finalement l’exemple brésilien montre que cette « démocratie » est plus consultative que décisionnelle
vous pourrez trouver toutes les références dans « Le cas de Porto Alegre » de Paul Boino dans Silence n°263, novembre 2000
pour en revenir à Mme Royal, l’expérience picto-charentaise montre qu’une infime partie du budget est soumis à délibération et ne porte que sur des sujets peu importants. La décision finale est toujours prise par Mme Royal
cordialement