@alinea
En fait le fric c’était avant l’affaire Siné.
Choron et Cavanna était en fait propriétaires du nom « Charlie Hebdo », vu qu’ils en était les créateurs.
Choron qui était vraiment impossible à manipuler a été écarté par une magouille montée par Val et Richard Malka, son conseil en affaire. Et il faut bien reconnaître que Cavanna fut complice de ce fric frac, notamment en participant à un faux témoignage disant que ce n’était pas Choron qui était à l’origine de Hara Kiri / Charlie Hebdo, mais que seul Cavanna en avait eu l’idée.
Toute la manipulation de Val et Malka a consisté à contrôler effectivement la ligne éditoriale du journal, tout en y maintenant Cavanna et en donnant l’impression qu’il en était encore l’inspirateur.
Il s’y est prêté de plus ou moins bonne grâce, pour sauver les emploi de tous ses copains qui bossaient encore à Charlie Hebdo. Bref, Cavanna a servi de ciment à l’équipe, pour éviter que celle ci n’éclate et ne laisse apparaître les véritables maîtres de la ligne éditoriale. Mais ce faisant, il a laissé entrer le loup dans la bergerie, et l’as laissé agir librement sans jamais se révolter.
Et au début de cette reprise en main, effectivement Charlie a obtenu un certain succès d’estime auprès d’un lectorat avide de retrouver l’esprit du début. ça a fait illusion un temps, le temps d’engranger un assez bon bénéfice, qui fut pratiquement dilapidé en dividendes.
Puis, lorsque il n’en restait plus rien, et surtout que Val avait réussi à se faire bombarder PDG de France Inter, il se dépêcha de refiler ses parts pour l’Euro symbolique, pas par désintéressement soudain mais qu’elles n’avaient plus aucune chance de rapporter quoique ce soit avant très très longtemps, Charlie ayant perdu ses lecteurs et n’ayant plus que des dettes. Pire, cette participation risquaient également de lui coûter en cas de faillite, car on aurait pu le déclarer « comptable de fait » - pour avoir par exemple trop ponctionné sur les comptes de la société alors qu’elle allait très mal - et donc aller taper dans sa caisse personnelle.