@Analls
Eretz Israël (qui veut dire « Terre d’Israël »), c’est le terme que les juifs ont toujours utilisé, et c’est ainsi que de nombreuses cartes géographiques nomment la Région, avec « Terra Sancta » ou Terre Sainte. Y compris dans les récits de voyageurs.
Le nom de « Palestine » est le nom que les romains ont donné à la région au 2ème s. Et ce n’est pas un nom arabe car le « P » ne se prononce pas en arabe.
Il fut en usage chez les romains toute la durée de leur empire, mais jamais utilisé par les autochtones qui utilisaient le terme de Judée ou de Terre d’Israël. Le terme « Terre Sainte » étant plutôt en usage dans l’empire byzantin.
Le nom de Palestine est ensuite tombé en désuétude jusqu’aux conquêtes arabes (bien que le nom n’apparaisse pas une seule fois dans le coran !). Lorsque l’empire ottoman s’empara de la région, celle-ci fut appelé « La Grande Porte », puis chaque région fut divisée en « sandjak » autour de certaines grandes villes, et chaque région était nommée ainsi.
Le terme « Palestine » ne fut vraiment remis au goût du jour qu’au début du 20ème. Lors des accords signés entre les dirigeants sionistes et arabes, en 1919, il était question, d’un état Arabe, pour les Arabes, et d’un état « palestinien » pour les Juifs.
Pour
le reste, merci de confirmer la justesse de mon point de vue, ce sont
uniquement les juifs religieux qui utilisaient l’hébreu,
C’est exactement le contraire qui est expliqué dans les liens que je vous ai fourni et que vous n’avez donc pas pris le temps de lire !
1/ la littérature hébraïque existe depuis la plus haute antiquité sans avoir toujours une connotation religieuse
2/ Dans l’Espagne du 10 au 15ème siècle s’est développé une littérature laïque très abondante en hébreu
3/ au 18ème, le renouveau de la langue hébraïque est impulsé dans toute l’Europe par les juifs de la haskalah (des laïcs) : c’est une littérature qui englobe beaucoup d’aspect, la poésie, les romans, les essais sur des sujets divers, les traductions de grandes oeuvres romanesques ou philosophiques en hébreu, et la presse.
Et tout ça, en hébreu courant !
De
toute manière, le sionisme est profondément anti-sémite, au vrai
sens du terme, dans la mesure où les juifs ne sont pas des sémites
Bon ça c’est encore la tarte à la crème de la dieudopshère qui se passe de commentaires tellement c’est inepte !
Je n’écris pas pour vous convaincre car à ce point de niaiseries, c’est incurable, mais pour d’autres qui auraient éventuellement envie de s’instruire vraiment.
