@Fergus
« [...] la Russie n’a jamais véritablement abandonné les pratiques de l’ex-Union Soviétique »
Vous avez là effectivement le point central de la méconnaissance de la Russie pour l’occident : On les croit encore figé à l’union soviétique. Dès lors que effectivement nous avons ce biais idéologique, de toute évidence nous ne pourrons jamais considérer la Russie comme autrement que l’éternelle rivale immorale du bien et de la démocratie, dont nous sommes les représentants naturels.
« [...] mais l’évidente corruption du laboratoire moscovite anti-dopage n’a pu se faire sans l’aval des autorités. »
C’est un argument d’autorité sur lequel ni vous, ni même les rapporteurs de cette commission d’enquête n’ont apporté le moindre élément probant. Le type même de culpabilité par extension.
« la Russie [...] place le sport au sommet de ses moyens d’affirmation géopolitique sur la planète »
Tout ceci est également une affirmation gratuite vraiment assez bête. Vous confondez avec le fait que l’occident a choisi de démarrer des crises avec la Russie à l’issue de jeux olympiques.
La Russie avec ses 140 millions d’habitants a tout à fait le vivier nécessaire pour proposer des athlètes de qualités dans les compétitions internationales, et c’est ce qu’elle fait. En dehors de cela, il n’y a que dans l’imagination des idéologues Russophobes que le sport est le biais par lequel cette dernière fait de la géopolitique. Les jeux olympiques ne sont pas une création Russe que je sache, et les villes sélectionnés le sont au terme d’un processus international, même si là aussi il y aurait beaucoup à dire.
Sur Sotchi ça mériterai une réponse détaillée si j’ai le temps. Rapidement, la Russie contrairement à la Grèce a parfaitement la capacité d’utiliser des infrastructures même de type olympique, et la région avait de toute manière grand besoin d’un rajeunissement de ses installations. En réalité, ce qui a été construit à Sotchi et aux alentours est bel et bien utilisé dans sa majeure partie, et d’ailleurs l’investissement en infrastructure d’hébergement y continue aujourd’hui encore, indiquant que la capacité d’accueil n’y est toujours pas suffisante.
Mais pour le savoir, il faut lire autre chose que la presse occidentale.