Tout d’abord toute
ma compassion aux victimes innocentes de la folie meurtrière
d’écervelés psychopathes.
Il y a déjà
quelque temps que la France s’est déclarée en guerre contre l’état
islamique mais les mâles déclarations n’ont pas été jusqu’il y a
peu suivies d’effets vraiment tangibles.
Quand on se déclare
en guerre on s’en donne les moyens ou on s’abstient de plastronner.
La guerre, c’est aussi l’application de la loi martiale pour tous ceux qui sont suspectés de trahison.
Hollande continue,
jusqu’à preuve du contraire, de s’obstiner dans son exigence du
départ de Bachar El Assad qui est aussi, comme par hasard celle de
notre bon client et allié l’Arabie saoudite et, dans une moindre
mesure du Qatar (si vous y voyez une relation de cause à effet, vous
êtes bien entendu malveillants ! )
On ne dénoncera
jamais assez le rôle néfaste de l’Arabie saoudite dans cette région
du monde où elle met ses moyens financiers à la disposition de
Daesh par des canaux certes détournés.
Là réside le
double jeu : faire ami-ami avec un régime en fermant les yeux
par intérêt sur sa fourberie.
On évoquera pour mémoire le
discret soutien que Daech obtient d’Israël prompt à affaiblir les
troupes syriennes loyalistes et en plus l’on sait que les sionistes
sont très actifs dans l’industrie et le négoce des armements.
C’est une
position assez surréaliste de la part de ceux qui veulent combattre
Daesh que d’exiger le départ de Bachar El Assad quand on se rend
compte que le dirigeant syrien est le seul à pouvoir remettre de
l’ordre dans un pays que les intrigues de l’Occident ont contribué à
précipiter dans le chaos.
Pour préserver ses
intérêts dans la région, la Russie de Poutine a mis le pied sur
l’accélérateur de l’engagement militaire et de concert avec l’armée
syrienne a lancé une contre-offensive qui commence à marquer des
points.
On sait comment, après l’attentat de Moscou, Poutine
a pacifié la Tchétchénie : par le fer et par le feu en se
donnant les moyens que la fin justifiait.
Tout le contraire
des Occidentaux qui agissent avec des pincettes, frappent à côté
de leurs cibles : les colonnes de djihadistes n’échappaient pas
aux drones de surveillance ( et les images étaient d’ailleurs
sottement relayées par les chaînes de télévision ) mais
curieusement étaient le plus souvent préservées des frappes
aériennes. Trop systématique pour être le fruit du hasard !
Parce qu’il a fait
preuve de cette énergie qui a fait volontairement défaut aux
Occidentaux et qui vient de coûter si cher à la France, bien mal
récompensée de ses tergiversations, Poutine fait l’objet de
critiques acerbes.
La pusillanimité
des uns s’accommode mal de la détermination de l’autre.