Et la fin, c’est fou ce qu’il y a à dire sur le machiavélisme du personnage...
Mr M qui fut un jour prof de critique historique, je lui livre ce qu’a, un jour, dit Lénine :
« Pour
faire la révolution, il suffit de la fomenter. Après le soulèvement, on
affame le peuple. Ensuite, on lui donne un quignon de pain et chaque
petit chose vous en remerciera du fond du cœur. Puis, vous le leader,
vous donnerez aux plus fidèles quelques tranches de saucisson et vous
aurez le contrôle politique total de la société, car le pouvoir est
dorénavant à vous. ».
Mr
M, cette forme de critique historique, je l’ai apprise dans une autre
université que la vôtre. Vous qui nous surclassez tous par vos états
d’esprit, votre discours caustique, le mépris dont vous faites preuve
devant tout qui ne s’incline pas devant vous. Vous le pourfendeur, vous
l’excommuniant enfin excommunié depuis une semaine.
Élections
locales de 2000. Là, cela devient tout chaud, je fus partie prenante,
aux premières loges pour saisir la turpitude des accords secrets, les
mensonges avérés et le machiavélisme qui lui ont permis de rouler les
écolos dont j’eus pu briguer la tête de liste alors que je ne savais
rien - ni moi ni aucun colistier - de l’accord qui s’était tramé entre
la fédération bruxelloise du PS et les staliniens bobos qui dominent la
Régionale bruxelloise du mouvement écolo. L’accord secret négocié entre
Mr M et Henri Simons (passé ensuite au PS où il occupe une place de
choix à la Ville de Bruxelles pour services rendus) prévoyait
l’adjonction des Verts à toute majorité chaque fois que cela s’avérait
nécessaire. Personnellement, j’avais toujours défendu un éventuel accord
avec le MR, car il vaut mieux se mettre en cheville avec l’ennemi que
de se faire bouffer par l’allié dont on ne sera inéluctablement que la
cinquième roue de la charrette, position qui alerta tellement la
direction générale du mouvement à laquelle j’avais opposé les statuts du
parti disant que chaque section locale était maître de son destin,
règle fonctionnelle à laquelle elle trouva parade en faisant domicilier
un des deux Présidents nationaux du mouvement, précisément au Boulevard
Belgica, 42 jours avant l’élection ( la limite pour être candidat
effectif est de 40 jours ) qui triompha bien sûr au pool auquel je
décidais de ne pas participer, me doutant qu’il y avait un accord
préalable avec le Parti à la rose sans épines. L’obscurantisme, une
autre manière de faire de la politique. La bonne gouvernance vue côté
pratique…
En moins de deux heures l’accord fut paraphé : Ecolo reçut deux échevinats, le by Lights Cinema 1.5beta"> commerce et l’urbanisme… Tout s’achète.
Le by Lights Cinema 1.5beta"> commerce ? Un échevinat sans administration et purement honorifique
dont la représentante est, dès la fin de son mandat, passée au MR…
L’urbanisme ?
Un échevinat dont les services administratifs étaient sous coupe d’une
chef de service par ailleurs épouse du Premier Echevin, socialiste bien
sûr !
Mieux
encore : TOUS les mandats para-communaux donnant lieu à rémunération
passaient aux camarades rouges et quasi tous ceux qui étaient gratuits
furent conférés aux Écolos.
Pour
la seconde fois consécutive, le Diable tirait toutes les ficelles et,
au bout de la plus usée d’entre elles, on trouvait la chèvre verte de
Monsieur Seguin si chère à Alphonse Daudet.
Dégoûté,
je n’ai pas renouvelé ma carte de membre. Partie pour se faire leurrer
six ans, l’Echevine de l’urbanisme vit tous ses projets contrecarrés.
Celle du by Lights Cinema 1.5beta"> Commerce fut tournée en ridicule par sa propre communauté. Des
cinq élus, il n’y en eut que deux à terminer leur mandat et Sarah
Turinne, qui a le chic de s’habiller en femme de ménage, pointa le bout
de son nez.
Amen, la messe était dite. Mr M put pour la seconde fois gérer Molenbeek à sa sauce.
En
2006, nouveau scénario. Devenus inutiles, les Ecolos furent remplacés
par le MR qui, mouillé dans des affaires datant d’il y a plus de 15 ans,
la joua profil bas. Je n’ai rien contre – ni pour, d’ailleurs - Madame
Scheepmans à laquelle je reconnais une certaine obstination, mais il
faut bien reconnaître qu’elle s’est tue dans toutes les langues. Le fait
qu’elle ceint l’écharpe mayorale ne laisse en tous cas pas augurer
d’une nouvelle majorité dite du changement. D’autant que
l’administration locale se trouve aux mains de « l’ennemi »
d’aujourd’hui, l’ami d’hier.
Je
ne m’étendrais pas sur la gestion des six dernières années. Zéro plus
zéro, toujours zéro. Seul le pontife glorifie son laboratoire social,
glisse lentement vers le communautarisme religieux et tente de nous
faire prendre sa vessie pour une lanterne en niant l’insécurité
grandissante des lieux.
J’allais
oublier les trois séquences de destruction collective du mobilier
urbain, l’accueil de salafistes dont l’épouse de l’assassin de Massoud,
les prêches de salafistes vengeurs et la révolte organisée par les
activistes du mouvement « Sharia 4 Belgium » dont les membres bruxellois
se réunissent depuis des années dans un salon de thé au coin de la
Place Saint Jean-Baptiste, à cent mètres à peine du commissariat où deux
agents sont chargés de veiller sur l’intégrité de la voiture de
fonction du maître des lieux.
Lundi
dernier, le dictateur Flupke a donc reçu son préavis pour avoir une
fois de plus traité ses alliés potentiels par-dessus la jambe…
Blackboulé comme il le méritait, à peine sauvé en façade par le vote
ethnique qui cache l’ampleur du rejet de sa personne, le grand homme, le
traître parmi les traîtres ose encore crier à la trahison, ne comprend
pas qu’on peut se passer de lui, hurle à l’incompréhension, se retire de
la politique …mais annonce dès le lendemain qu’il garde sa liberté de
parole et son grassouillet mandat de Sénateur. Il faut bien vivre.
Dommage,
il eut tant mérité la charrette et les quolibets de la foule, mis au
pilori sur la Grand-Place de Bruxelles avec interdiction de lui lancer à
la tête de grosses tranches de jambon, sinon ce sera la lapidation
assurée.
Retirez-vous vite en votre luxueuse résidence de campagne, Monsieur Moureaux.