@L’enfoiré
J’entends bien ce
que vous écrivez et ne comptez pas sur moi pour ouvrir une polémique
pour défendre Moureaux ni les socialistes en général : ils ne
se maintiennent dans les travées du pouvoir que par le clientélisme,
la prévarication voire la corruption et ils sont les meilleurs
alliés de ceux qui veulent salir l’idéologie socialiste.
Le mystère réside
pour moi dans ces gens qui ne bénéficient pas de leurs largesses
mais au contraire paient cher leur gabegie par leur impôts et qui
continuent à leur apporter leurs suffrages.
Pensez-vous
sérieusement un seul instant que ces attentats n’auraient pas pu
avoir lieu s’ils n’avaient été concoctés à Molenbeek ?
Je vous
signale aussi que Moureaux n’est plus aux affaires depuis trois ans et, si
la surveillance de ces cellules islamistes incombe aux autorités
communales, ce qui reste à prouver dans l’état de la législation
belge, il a eu un successeur, une femme en l’occurrence qui a eu
suffisamment de temps pour faire le travail.
Pour suivre la
logique qui préside à la mise au pilori de Moureaux accusé de
complaisances coupables, on mesurera donc l’action de Mme Schepmans à
l’aune de l’inefficacité ou de l’incompétence.
Ce que je veux
exprimer, sans doute maladroitement, c’est que la focalisation sur un
quartier permet d’occulter les responsabilités occidentales dans la
mort de personnes en bien plus grande quantité sous d’autres cieux,
des personnes qui ne demandaient pas non plus à mourir et qui ne
sont pas des chiffres abstraits qu’on évacue en silence.
La comptabilité des
morts est un exercice macabre mais est parfois nécessaire si l’on
veut inverser le cours de l’histoire