@Elliot
La focalisation sur Molenbeek est au contraire importante parce qu’elle exprime à merveille que le laxisme des autorités répond pour partie aux questionnements qui nous assaillent tous.
Moi qui suis parmi nous tous celui qui connait le mieux Molenbeek, je me permets de rajouter que Mme Scheepmans, le Maire actuel, ne porte aucune responsabilité d’une situation dont elle a hérité en tant que primus inter pares de ce coin si problématique de Bruxelles. Mais je rajoute également qu’avant d’en devenir le représentant, elle a participé par deux fois au pouvoir local et que son parti, le MR ( la droite, quoi ! ) ne lui a jamais demandé de s’en extirper. Ceci tient à l’expression démocratique belge qui ne connait que le système proportionnel, lequel nécessite des alliances parfois entre l’eau et le feu.
La leçon ? Peu importe avec qui on exerce le pouvoir, du moment qu’on y soit. Elle qui n’a jamais été un leader, elle est simplement tombée sur le plus machiavélique d’entre eux et le hasard ( quand même pas l’idéologie ! ) fait que le grand homme de Molenbeek était, non pas socialiste, mais l’homme fort de ce que celui-ci a de plus répugnant. Je respecte l’électeur socialiste, mais certainement pas ceux qui parlent en son nom.
La France souffre du même syndrome. L’homme nait bon, c’est le pouvoir qui le rend mauvais, syndrome qui existe dans tous les partis politiques. Pépé Mujica en Uruguay, le Pape François, Evo Morales pour le peu que j’en sais et,- vu son génie politique seulement - Vladimir Poutine, sont les seuls à trouver grâce à mes yeux.
Aïe ! J’ai dit aussi Poutine...
Je vais donc tenter de me rattraper en parlant de la population de Seillan également.