Non, il n’y a aucun délire de couillon. C’est un sujet sur lequel il faudrait avoir un peu de connaissance (oh pas bien besoin qu’elles soient universitaires) pour comprendre.
Dans une immense masse censée être homogène (tout l’ensemble de même matériau) la température doit être plus ou moins homogène.
Mais dans une immense masse où se trouvent des parties vides, il y a nécessairement des homogénéités de la température puisque les parties vides sont emplies d’air et non de pierre.
Un détecteur de température de très haute précision doit donc pouvoir détecter ces différences de température si la sensibilité de ce détecteur est capable de mesurer les infimes différences de température créées par ces espaces emplis d’air et non de pierre.
De plus si ces parties vides sont à la fois de grandes tailles et communicantes entre elles, l’influence de la variation diurne des températures de l’air atmosphérique autour de la pyramide doit provoquer des changements de température différents (qu’on appelle des gradients, mais là je simplifie) entre les parties hautes et les parties basses de ces grands espaces vides de pierre et donc emplis d’air, gradients qui provoquent... des mouvements de l’air dans ces cavités, mouvements qui varient en fonction du moment de la journée.
C’est un peu comme faire une thermographie d’un corps ou d’un mur. Le principe n’est pas très différent, ce qui est très différent c’est le type d’instrument de mesure et sa précision.
En procédant de façon très lente, étape par étape, zone par zone, mais de façon très précise (de nombreuses mesures par zone puis on établit une moyenne à chaque zone pour supprimer les biais et les aléas atmosphériques) on peut ainsi faire une sorte de cartographie des espaces vides qui se trouvent jusqu’à quelques mètres sous la surface extérieure de la pyramide. L’idéal serait d’avoir des capteurs capables d’aller jusqu’au centre de l’édifice... mais là ça reste du domaine de la science-fiction.
Voilà. J’ai simplifié mais globalement c’est ça.
Ensuite le reste est de l’interprétation des données. Et sur ce point... je rejoins entièrement Philippe Lheureux pour ce qui est de l’interprétation des images montrées ici.