Imaginons que l’on découvre une exoplanète où l’on soupçonne l’existence d’une civilisation technologiquement avancée. On supputerait en particulier que les habitants de cette planète utilisent la télévision ou la radio. Evidemment, même avec les plus puissants télescopes, on ne pourrait apercevoir aucun récepteur. En revanche il n’est pas impossible qu’on puisse détecter par des radars appropriés les ondes électromagnétiques émises dans les parages de cette planète. Il serait alors aisé de voir si ces ondes sont émises par des sources naturelles (il en existe) ou par des émetteurs artificiels transmettant des programmes de radio ou de télévision.
Pour la conception que je défends et que j’appelle le « modulisme », je prétends qu’on peut procéder de la sorte pour détecter le mécanisme qui produit les affects dans le cerveau humain. Il y a dans le cerveau ce qu’on appelle le corps de Penfield, une sorte d’homonculus constitué de multiples groupements de neurones disposés en fonction des parties du corps réel auxquels ils sont reliés. Les sensations tactiles en particulier passent par l’excitation d’un ou plusieurs de ces groupements de neurones. Mon idée est que, dans tout groupement, les neurones oscillent de façon synchrone et particulière si bien que la modulation du champ magnétique produite à cet endroit est elle-même particulière et propre à l’endroit donné. Si particulière même qu’une piqûre à l’intérieur de la phalange supérieure du pouce droit ne produira pas la même modulation que si elle intervenait au pouce gauche.
Ce n’est pas évidemment la modulation en elle-même qui produirait l’affect mais sa réception par un système matériel, particulier et unique en fonction d’une modulation affective dont j’explique par ailleurs le principe. Vous pourrez vous reporter à mon article : « Une niche pour la conscience 2 : le modulisme » pour avoir plus de détails. Ce que je veux simplement dire ici c’est que, si on peut ne jamais trouver le système matériel particulier et unique qui fait fonction de récepteur, on peut en revanche tout à fait vérifier si les groupements de neurones du corps de Penfield, les modules du bulbe olfactif ou les colonnes corticales du cortex visuel primaire produisent dans chaque unité une modulation magnétique propre et constante pour le même individu comme d’un individu à l’autre. La magnétoencéphalographie couplée à la microanatomie peut tout à fait servir à cela. Encore faudrait-il que la recherche s’intéresse à cette hypothèse...
20/11 09:51 - clément dousset
@Le p’tit Charles Je suppose que vous voulez dire :« l’arlésienne (...)
17/11 08:25 - clément dousset
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14/11 11:14 - Automates Intelligents (JP Baquiast)
@troletbuse Je pense, comme indiqué dans cet article, que Changeux et les neuroscientiques en (...)
14/11 09:50 - Le p’tit Charles
La conscience chez les humains c’est l’auberge Espagnole...on en parle mais on ne (...)
14/11 09:35 - troletbuse
En 1986, je crois, lors d’un débat Jean E. Charon donnait une hypothèse séduisante qui (...)
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