@Lheureux Philippe
Monsieur,
Nous en sommes tous
aux hypothèses, sans certitude d’avoir un jour la réponse,
c’est-à-dire de découvrir, par exemple, dans la tombe d’un
architecte de cette époque, une série de dessins expliquant la
technique de construction de manière explicite.
L’hypothèse de la
rampe est la plus « économique », c’est pourquoi je l’adopte
(mais sans passion).
Je pense cependant
que celle-ci n’était pas couverte, ne formait pas un tunnel, du
moins tant qu’elle n’avait pas atteint la hauteur du pyramidion.
Pour deux raisons,
la première c’est qu’il aurait fallu l’éclairer d’où des frais et
une complication supplémentaire et la seconde est que les blocs
auraient constitué en cas de chute un énorme danger pour les
travailleurs et qu’ils auraient provoqué un dramatique retard dans
le déroulé du chantier.
Cela implique aussi
que les blocs de parements n’étaient posés qu’au moment de la
finition, et en partant du haut. Aussitôt ces blocs posés, le vide
au-dessous était remblayé pour renforcer la solidité de l’édifice.
Ainsi de suite jusqu’en bas.
par ailleurs, une
rampe ouverte permettrait aux haleurs ayant amené leur pierre de
redescendre sur les côtés de la pyramide, en emmenant leur traîneau
de bois (démonté ?) désormais très léger. Et donc de ne pas gêner
les haleurs amenant le bloc suivant.
Inutile de prévoir
des sortes de grue pour passer les angles droits : il suffisait
que le traîneau soit fait de tronc d’arbres formant un carré. Les
haleurs s’attelaient simplement à un autre côté de ce carré pour
reprendre l’ascension.
Je demande au
lecteur d’imaginer le dispositif ne pouvant faire de croquis pour
être plus explicite.
Cordialement, Alren