@ZenZoe
On aime ou on déteste, mais la girouette au karcher ne laisse personne indifférent.
Quant au cynisme « crapuleux » du personnage, il a longtemps participé à son succès : l’icône bling-bling, et maintenant vieillissante, de la droite « décomplexée » renvoie aux jeunes loups et futurs « arrivés » une image de battant à tout prix, pour qui tous les coups sont permis et justifiés par la réussite.
Même lobotomisés en permanence par la machine propagandiste des mass-médias, les Français lassés de sa vulgarité ont préféré renvoyer l’histrion à sa chanteuse : ils ne s’attendaient naturellement pas à ce que l’« €nn€mi de la finance » qu’ils lui ont substitué à la fonction présidentielle - plus roué encore que le précédent, mais dans un autre style - poursuive la même « politique » économique et s’adjoigne pour premier ministre un sinistre hidalgo pour fancy-fair, clone plus doué encore au maniement agressif de la novlangue que l’idole « has been » ci- plus haut évoquée.
Sous la botte néo-libérale de la Pensée Unique, la démocratie se réduit à une mascarade, et le choix citoyen à celui du meilleur acteur pour en assurer le show.
On n’est pas sorti de l’auberge !
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