@philouie
Si l’histoire de cette femme devenue malgré elle l’épouse d’un chef de guerre est une invention tardive à laquelle il ne faut pas se fier, il n’y a pas plus de raison de se fier au Coran ni à la tradition des hadiths. A moi qui suis athée, ces vieux textes ineptes sont tout à fait indifférents. Je pourrais en rigoler et je ne demanderais pas mieux. Si on est musulman, on peut en rigoler aussi mais on devient apostat avec toutes les conséquences que cela comportet. Faites gaffe !!!

Je n’ai jamais parlé d’Etat « islamique ». Le seul terme convenable, mais que je rencontre jamais, c’est Etat CORANIQUE.

Pourquoi ? L’islam est une religion ; elle est tout sauf monolithique et elle aura eu ici et là ses heures de gloire. Les Abassides, les Omeyyades, c’est un moment de la culture et on peut à bon droit parler, juqu’aux premiers siècles des Ottomans, d’une civilisation « islamique », laquelle aura su récupérer et engranger toute sorte de savoirs grecs et romains bien antérieurs à l’islam, et verser pas mal d’eau dans le pinard des dogmes. Rien à voir avec un « califat » de brutes analphabètes occupé aujourd’hui à raser Palmyre.

Tout ce qu’on peut dire, c’est que leurs actions sont plus conformes au Coran que celles de tous les peuples qui ont voulu s’en réclamer. Le Coran sert à justifier toutes leurs entreprises, et même les derniers massacres à Paris. Au reste, il aurait été très facile aux théologiens d’al-Ahzar, la plus haute autorité de l’islam, de lancer contre eux une fatwa, de les exclure de l’oumma. Ils ont bien fait ça contre des intellectuels qu’ils condamnaient à mort, ça ne leur aurait pas coûté cher. Mais ils y ont renoncé par refus, disent-ils, du takfirisme. Et comment dénoncer en effet des actions qui sont en tous points comparables à celles que rapportent les biographies du Prophète ?

Les seuls VRAIS musulmans, ce sont donc les jihadistes de l’Etat coranique. Mais les temps ont changé, ces sortes d’entreprises, désormais, font horreur ; aussi ces abrutis sont-ils en train de signer, après des exactions comme celles de ces derniers jours, l’arrêt de mort de l’islam. Il prendra place, chez les historiens de l’avenir, à côté des totalitarismes vaincus du XXe siècle. Le moyen-âge aura survécu bien longtemps, mais c’est de sa disparition radicale que nous aurons le plaisir d’être enfin bientôt les témoins.