Merci pour votre billet, et pour le recul que vous avez.
« Les loups sont entrés dans paris »
http://bit.ly/1QP9nO7. J’ai réécouté cette vielle chanson, car les braises ont rejailli sous la cendre. Mais la cendre, je n’ai pas envie de m’en recouvrir le visage, ni de dire des âneries. Vous en trouverez ailleurs, partout, dans tous les articles, de ces pourfendeurs, qui prétendent manier la vérité, le mensonge, comme des grands prêtres ou des équilibristes boiteux, lançant en l’air différentes quilles, tant de loups : Les states, l’iran, les émirats, le père Ubu, et nous mêmes qui serions coupables. Ceux là me font le plus horreur, dans leur danse de faux cul instrumentalisés, tendant leur cou pour qu’on leur coupe, surtout ceux des autres bien sûr..
Rien ne vaut une belle ballade en forêt. Le mouvement de la marée le long de l’estuaire, et le vent qu’il faisait aujourd’hui, quelques gouttes de pluie m’ont lavé le visage. Les cormorans se séchaient les ailes sur un rocher, avec deux ou trois mouettes à leurs cotés. Les animaux nous sont cent fois supérieurs. Il faut bien le reconnaître au résultat de l’ensemble.
Reste que tout cela n’a rien d’étonnant. Au vue de l’histoire et de la ronde des événements qui se catalysent et se renforcent. Avis de tempête sur la côte. La petite camora des islamistes autoproclamés aura t’elle raison dans sa folie de notre propre raison et de notre équilibre ? Et cela avant que le grand supermarché de la débâcle climatique nous règle tous notre compte, mettant tout le monde d’accord ?..Si nous ne sommes pas maître du monde, nous pouvons au moins rester maître de nous, de nos nerfs comme on dit. Il existe des outils, des techniques, et aussi l’humilité.
De nos émotions nous pouvons les orienter vers le meilleur, et même nous servir du pire pour nous grandir. Car les crises font office de révélateur, font tomber des masques, les superficialités. Tout à coup votre collection de trucs et de machins vous semble vaine. Les loups hurlent dans la nuit, et l’on allume les feux pour les maintenir à distance, et l’on cherche la main des autres pour se réchauffer. Et la beauté d’un oiseau qui passe et le souffle de la vie rejaillit en nous que c’en est un miracle.. Les otages qui sont sortis du Bataclan vivants pourraient dire cela bien mieux que moi. Certains qui ont vécu des épreuves et des crises dans leur vie, savent ces choses déjà !
Mais certains n’ont jamais vu de loups, ou alors ont crié « au loup » quand c’en était pas un.
Mais je doute qu’ils puissent prétendre encore savoir ce que c’est.
