@philouie

J’ai bien dû passer près d’une demi-heure à répondre à vos messages et c’est une sottise que je suis obligé de me reprocher. On ne m’y reprendra plus.

On aurait pu penser, étant donné les circonstances, que vous auriez enfin compris un certain nombre de choses et que vous éviteriez de débiter des insanités qui ont désormais fait leur temps. Le couplet sur Israël et le grand capital, ça devient obscène. Qu’il y ait une misère arabe, ça ne fait aucun doute, mais la pauvreté économique, dans les pays sans pétrole, résulte surtout d’une misère intellectuelle entretenue par l’islamo-fascisme.

Vous évoquiez Israël. Parlons-en. Après la déclaration Balfour, les Anglais avaient pensé que le sionisme serait un facteur de progrès économique et intellectuel dans une des régions les plus misérables de l’ancien empire ottoman. Cette vision des choses était partagée par les élites Egyptiennes dans les années 20, et même par le petit peuple de la rue et des boutiques. S’il n’y avait pas eu Hassan al-Banna et la propagande de sa confrérie, très efficacement financée financée par l’Allemagne nazie, puis le mufti de Jérusalem et les massacres d’ Hebron en 29, les deux communautés auraient pu vivre en paix et prospérer. Gaza serait actuellement l’équivalent de Tel Aviv. Au lieu de cela, c’est désormais une ville de mort, qui massacre à plaisir ses propres citoyens et même ses enfants, c’est à peu près l’équivalent de Rakka ou de Mossoul. Je ne parlerai même pas de ce que la Libye est en train de devenir. Voilà de quoi l’islam est capable : engendrer la misère physique et morale la plus sordide.

Ces états islamiques détestent un occident qu’ils perçoivent à travers le prisme d’une fantasmagorie médiévale que seuls des imbéciles peuvent encore prendre au sérieux. L’un des textes les plus édités en Syrie, après le Coran, c’est Mein Kampf, et ça permet de comprendre aussi pourquoi les réfugiés partis de là-bas ont plus de sympathie pour l’Allemagne, bien qu’elle ne soit plus nazie - ils auront des surprises, et les Allemands aussi -, que pour les autres pays, dont la France.

Je ne perdrai plus mon temps à essayer de vous éclairer. Lisez, étudiez l’histoire, ça vous évitera de raconter n’importe quoi.