Ambivalence ? voire duplicité ?
Aucune parano à suspecter de ça dans des relatons internationales autant que personnelles, à moins de tenir à une naïveté de bisounours, dès lors que se répand ce constat :
« matraquage idéologique permanent, fondé sur l’inversion des valeurs et la promotion de la servitude volontaire ».
Mais la psychologie ne résout pas tout !
’La logique est la science qui fonde les idées vraies, la psychologie la science qui explique les idées fausses.’ (Bertrand Russel)
La logique du béotien, du citoyen lambda sans prétention et conscient d’une complexité historique et événementielle qui oppose les meilleurs experts, cette logique de base serait-elle sans pouvoir ?
- si oui : ne lui parlons plus de démocratie - ce cynisme ne serait même plus de la duplicité ...
- sinon,
a) il est intéressant de noter que certains experts de la théorie MAD (sur laquelle repose notre ’équilibre’ par la terreur nucléaire) en viennent à considérer qu’en fin de compte l’opinion des populations est déterminante
b) de simples considérations de bon sens nous ramènent à la remarque de Martin Luther Qing :
Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir tous ensemble comme des idiots.
1e considération :
les puissances qui voient leur hégémonie (ou leurs aises relatives) concurrencées par des concurrents en passe de devenir définitivement plus forts, auraient, théoriquement, intérêt à se servir de leurs forces avant qu’elles ne soient définitivement dépassées.
Une puissance qui se sentirait encerclée, en perte de vitesse, aurait ’intérêt’ à se chercher des alliés et à réagir avant aggravation du déclin.
Ceux qui auraient ’intérêt’ au déclenchement d’un recours à la puissance brute seraient ainsi ceux qui craignent un passage en situation de faiblesse
2e considération :
les puissances montantes, en situation d’augmenter, de parfaire et de stabiliser leur forces, n’auraient certes pas ’intérêt’ à mettre en oeuvre ’trop tôt’ leurs forces (pourquoi risquer un équilibre dans lequel elles sont gagnantes ?) ... mais elles ont conscience de la 1e considération
Elles risquent ainsi, à leur tour, de se sentir acculées à un déclenchement d’un recours à la puissance brute.
3e considération :
l’opinion publique mondiale restant déterminante, tout le ’jeu’ des stratégies géopolitiques serait de trouver un prétexte au déclenchement des hostilités susceptible de leurrer l’opinion commune
Dans ce cas, qui aurait donc intérêt à cette inversion des valeurs, qui par des solipsismes de groupe, en arrive à vouloir honorer des actes d’ambivalence et de duplicité ?
(mérite -aristocratique !- d’une déviance parceque cette déviance ne saurait se manifester sans aptitudes cognitives ? )