J’adhère infiniment plus à ce nouveau message qu’au précédent. Cela vous montre qu’il y a bouddhisme et bouddhisme. L’authentique bouddhisme (celui qu’on vit au quotidien en Asie, mais aussi dans des cercles réduits en Europe) est en effet très différent du Bouddhisme en paillettes des stars et du Bouddhisme idéaliste qui est perçu par la quasi-totalité des européens et américains. Le véritable bouddhisme est extrêmement simple (et n’a par ailleurs besoin d’aucun dieu ni d’aucune déité), il tient en quelques mots qui est en premier un constat et dont le reste découle de ce constat :

1. Constat : la vie est souffrance. Il y a donc une anomalie.

2. La souffrance trouve ses causes essentiellement dans l’ignorance.

3. Pour combattre la souffrance il faut donc combattre l’ignorance.

4. Toutes les existences sont liées entre elles, de façon directe ou indirecte.

5. Rien n’est éternel (y compris le bouddhisme lui-même), tout est impermanent, a eu un début et aura une fin.

Absolument TOUT le reste découle de ces cinq phrases qui semblent élémentaires quand on y pense (et je ne crois pas qu’il y ait beaucoup de gens ici pour nier leur pertinence) mais qui ne sont pas si évidentes pour le commun des mortels.

Et il n’y a pas la moindre connotation religieuse dans tout cela. On est dans la philosophie pure (au sens étymologique grec).

Le bouddhisme des paillettes est... un bouddhisme de paillettes. C’est à dire une façon pour certaines personnes ayant déjà une notoriété de star d’afficher une sorte d’originalité (sauf trois ou quatre rarissimes que je connais et qui ne font jamais parler d’eux, c’est à peine si on sait qu’ils sont bouddhistes). Et puis il y a le bouddhisme que je qualifie de « new age », en général fait de personnes de bonne foi... mais terriblement naïves à propos d’innombrables choses et qui croient qu’il suffit de s’asseoir et méditer pour que les problèmes passent (alors que la méditation n’a absolument pas ce rôle). Et ça, ça se nomme beaucoup plus « stoïcisme » que bouddhisme.

On est donc là à des années-lumière du véritable bouddhisme tel qu’il est vécu en Extrême-Orient, qui est celui de ma famille comme d’innombrables asiatiques, depuis 2500 ans.

Une situation extrême (dans le cas de terrorisme comme nous le connaissons actuellement ) permet de savoir si on est un vrai bouddhiste ou un bouddhiste d’opérette : un cinglé tire sur la foule et tue, tue, tue, autour de vous. A vos pieds se trouve un revolver chargé. Le bouddhiste d’opérette perdra du temps à se demander quoi faire en pensant à sa conscience alors que le vrai bouddhiste ramassera le revolver et ne perdra pas de temps, il n’hésitera pas à tuer le terroriste. Parce qu’en faisant ainsi il sacrifie certes une vie... mais il en sauve des dizaines d’autres. La grande différence est que le vrai bouddhiste ne perdra pas de temps, et ne se lancera pas dans un dialogue intérieur pour savoir ce qui sera bon ou mauvais pour sa conscience. Il a déjà médité tout cela, parce que ce n’est plus le moment de perdre du temps à cogiter) et c’est en pleine conscience qu’il tuera le terroriste pour sauver des vies autour de lui.

Adaptez cela à l’échelle de groupes d« hommes et vous comprendrez par exemple pourquoi je fustige le gouvernement (et toute l’UE) qui accepte aveuglément de recevoir autant de »migrants« alors que ce sont non pas des familles mais à 90% des hommes jeunes et parfaitement valides qui devraient être restés au pays pour prendre les armes et protéger leurs familles au lieu de venir se planquer en Europe comme des lâches et de surcroît lancer des pierres sur nos pompiers venant éteindre des incendies dans leur »jungle" ! Je pourrais vous donner des dizaines d’autres exemples des choses que depuis mon regard bouddhiste (dont ma famille a vécu la répression chinoise) je considère complètement aberrantes dans les politiques européenne et française actuelles concernant les musulmans (et concernant l’immigration au sens large).

Convaincu maintenant ?

Au plaisir !
Albert