@izarn
Visiblement vous êtes spécialiste en géo-conneries 
« Aujourd’hui l’encadrement militaire de l’État islamique est
largement assure par d’anciens officiers baasistes irakiens, tandis
que son contrôle sur les villes s’appuie sur les administrations
en place. »
Nicolas dessaux
(Président de l’Association Solidarité Irak)
Tiens ici un lien d’un des français qui connaît le mieux l’Irak. Le lire vous permettra d’éviter de passer pour un âne auprès des spécialistes du Moyen-Orient..
Et ce n’est pas un militant de gauche hein, c’est le secrétaire général de l’association Amitiés franco-irakiennes, Gilles Munier :
« En mars 2003, avant la chute de Bagdad, un membre des moukhabarat irakiens – autrement dit des services secrets - m’a confié «
que la résistance irakienne serait islamique, qu’elle ferait exploser
la cocotte-minute proche-orientale maintenue sous pression par les
Occidentaux depuis l’effondrement de l’Empire ottoman ». J’appris
peu après que Saddam Hussein avait organisé la lutte armée en front
patriotique, nationaliste et islamique. Prenant exemple sur le Prophète
Muhammad à Médine, il avait réparti les futurs combattants en trois
groupes : les Moudjahidine, composés de patriotes irakiens et de volontaires venus de divers pays musulmans ; les Ansar (Partisans), des baasistes sélectionnés dans les années précédant l’invasion, mais qui avait gardé leur adhésion secrète ; enfin les Muhajirun (Emigrants) regroupant des responsables baasistes connus pour leurs compétences dans les domaines militaire et technique.
La création de l’Armée d’Al-Qods et des Feddayin de Saddam,
des milices populaires qui faisaient sourire les journalistes
occidentaux, avait permis de sélectionner des milliers de résistants
potentiels. Des officiers des renseignements militaires sortis des
meilleures écoles soviétiques, d’Europe de l’Est ou du Vietnam, avaient
mis en place des réseaux, des caches d’armes et d’argent. Si bien que
dans les mois suivant la chute de Bagdad, les moukhabarat étaient à des degrés divers dans la quarantaine d’organisations revendiquant des actions armées, y compris au sein de Tawhid Wal Djihad (Unité et Djihad) dirigée par le djihadiste jordanien Abou Mussab al-Zarqaoui, embryon de la future Al-Qaïda en Irak (AQI). Fin 2003, Donald Rumsfeld, secrétaire d’Etat américain à la Défense, dut avouer que la guerre serait « longue, dure, difficile, compliquée ». Il ne pouvait pas mieux dire, car en 2015, elle est encore loin d’être terminée. »
http://www.france-irak-actualite.com/2015/05/le-jour-ou-l-on-reconnaitra-l-etat-islamique.html