@chapoutier
Les jours d’Erdogan sont comptés.Il y a en Turquie des gens auxquels toutes ces dérives politiques et ce ripolinage islamo-verdâtre déplaît prodigieusement et qui verraient bien un retour à un kémalisme bien compris.
La Turquie est actuellement aux prises avec une guerre civile qui a acquis une toute autre dimension avec un Kurdistan désormais autonome, disposant d’un territoire et d’un Etat quasi auto-proclamé.
L’économie de prédation de l’EI (avec principalement les exportations de pétrole de contrebande auxquelles les russes ont porté des coups mortels) n’est viable que grâce aux complicités turques et au double jeu d’Edogan et aux complaisances des USA qui soutiennent l’EI.
La Russie finira par répondre sur le terrain.
Question de patience ;Ce sera comme la foudre, sans prévenir.
On peut parier qu’il va encore y avoir quelques centaines d’épaves de camions-citernes carbonisés dans le désert qui n’approvisionneront plus les « middlemen » turcs.
La déclaration de V.V. Poutine effectuée en fin de matinée depuis Sotchi est très claire :
"Notre avion,
nos pilotes, ne menaçaient nullement la Turquie", a-t-il déclaré lors
d’une conférence de presse tenue à Sotchi, en présence du roi de
Jordanie Abdallah II.
Selon lui, le bombardier a été touché à un
kilomètre de la frontière turque et s’est écrasé à quatre kilomètres.
Selon des sources rebelles et des militants de l’opposition syrienne, un
pilote russe de l’avion abattu a été tué tandis que le deuxième est porté disparu.
« La perte d’aujourd’hui est un coup de poignard dans le dos qui nous a
été porté par les complices des terroristes », a poursuivi le président
russe.
Il accuse ainsi implicitement le régime d’Ankara d’être un allié
de l’organisation Etat islamique (Daech). « Je ne peux qualifier
autrement ce qu’il s’est passé aujourd’hui. (...) Nous ne tolérerons
jamais que des crimes comme celui d’aujourd’hui soient commis », a-t-il
poursuivi.
« Bien sûr, nous allons analyser tout ce qui s’est passé. Et les
événements tragiques d’aujourd’hui vont avoir des conséquences sérieuses
sur les relations russo-turques », a menacé Vladimir poutine.
« Nous
avons toujours eu avec la Turquie des bonnes relations de voisinage mais
plus encore des relations amicales avec le gouvernement. Je ne sais pas
qui avait besoin de ce qu’il s’est passé aujourd’hui. Sûrement pas
nous », a-t-il asséné.
Le président russe a en outre regretté qu’Ankara ait demandé une réunion
extraordinaire de l’Otan, dont elle est membre, au lieu de discuter de
ce problème directement avec Moscou. L’attaché militaire turc à Moscou a
été aussitôt convoqué par le ministère russe de la Défense.
De son côté, Ankara a assuré que l’avion avait violé son espace aérien
et qu’il avait été mis en garde à plusieurs reprises. « Tout le monde
doit savoir qu’il est de notre droit internationalement reconnu et de
notre devoir national de prendre toutes les mesures nécessaires contre
quiconque viole notre espace aérien ou nos frontières », a déclaré le
Premier ministre turc Ahmet Davutoglu, lors d’un discours prononcé à
l’occasion de la journée nationale des enseignants. « Notre estimée
nation doit savoir que nous n’hésiterons pas, même un seul instant, à
prendre les mesures (nécessaires) », a-t-il insisté.
26/11 20:55 - armand
26/11 10:03 - Renaud Bouchard
@smilodon L’appareil russe est tombé en Syrie. La réaction russe a été immédiate (...)
25/11 23:13 - alinea
25/11 22:07 - Et hop !
@Fifi Brind_acier Ca y est, la zône d’exclusion aérienne voulue par Obama est enfin mise (...)
25/11 20:22 - smilodon
@ l’auteur : Il est tombé où le Sukoï ???? En TURQUIE ou en SYRIE ???.... A partir du (...)
25/11 18:21 - Pere Plexe
@Renaud Bouchard FH à pris un peu de distance avec la position US Le fait de n’avoir pas (...)
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