« tant qu’on pourra brandir de faux problèmes et exciter les foules contre de faux ennemis, à l’intérieur ou à l’extérieur, les vrais problèmes resteront ignorés »

Cela me fait penser aux discours de Hollande et de Valls, ces derniers jours, dénonçant à l’extérieur l’état coranique et à l’intérieur les imams prêcheurs de haine à seule fin de masquer les vrais problèmes, celui du chômage des jeunes en particulier.

Ce qui s’est passé le 13 novembre au Bataclan et à certaines terrasses du 11e arrondissement est effectivement le type même du « faux problème » : ce n’est pas parce que quelques jeunes gens un peu perturbés descendent à la kalachnikov cent trente Français et en blessent quelques centaines d’autres en gueulant « Allah Akbar » qu’il faut en tirer des conséquences sur je ne sais quelle dangerosité d’un islam qui reste partout dans le monde, au Pakistan, en Afghanistan comme en Afrique et en Tunisie, une religion de paix et de tolérance. On est un peu las de ces sortes d’amalgames, et de cette manière qu’ont désormais les media de gonfler l’importance du moindre petit incident. Depuis les massacres de janvier dernier à Charlie Hebdo, à Montrouge et à la porte de Vincennes, il y aura bien eu quelques autres attentats, certains avortés, mais il s’en faut bien qu’on ait à déplorer cela tous les jours, comme c’est le cas aujourd’hui en Israël. Quelques centaines de Français sur soixante millions, ce n’est pas grand chose. Et puis, nous autres Français ou Israéliens, nous avons cette faiblesse de trop aimer la vie. L’islam, au contraire aime la mort, celle qu’on subit, mais aussi celle qu’on donne, et très généreusement. le Prophète aura donné l’exemple en décapitant à tour de bras lors de razzias mémorables. C’est probablement un exemple à suivre. La survie de la civilisation en dépend. Comme disaient certains espagnols au milieu des années 30 : Viva la muerte !