La
liberté de penser autrement existe-t-elle encore ? Plus cela va plus j’en
doute quand on observe ce qui se dit dans bien des domaines actuels.
En matière de climat tout est affaire de compromis. Pourquoi
s’alarmer d’un réchauffement de la planète. Pourquoi le monde du vivant ne s’adapterait pas comme
il l’a fait de nombreuses fois lors des millénaires précédents. Ce qui m’inquiète
moi, c’est avant tout que l’affaire du CO2 anthropique a généré depuis 12 ans tout
un mécanisme de titrisation spéculatif « des droits carbone ».
Voilà une source intarissable de revenus s’appuyant
sur une « noble cause ». Avant de se désintégrer dans un
feu d’artifice de manipulations malhonnêtes, ENRON avait été un des lobbyistes
les plus actifs pour le protocole de Kyoto. ENRON espérait devenir une société
spécialisée dans les échanges des droits d’émission de carbone. Il ne
s’agissait pas d’un mince espoir. Les droits ont toutes les chances de s’élever
à plus d’un millier de milliards de dollars et les commissions d’atteindre
plusieurs milliards de dollars. Les fonds de pension examinent avec une grande
attention les opportunités ; ainsi était-ce le cas chez feu Lehman Brothers.
Goldman Sachs a fait intensément pression pour le projet de loi du "Cap
and Trade" et elle est bien placée pour en récolter des milliards. Ce
n’est certainement pas un hasard si Gore, lui-même, est associé à de telles
activités. D’où cet alarmisme
climatique dont on nous rebat les oreilles depuis quelques années. On veut nous
faire avaler que la responsabilité de l’homme est l’élément essentiel dans le
processus réchauffement, en s’appuyant sur un canal unique d’informations GIEC
.Ceux qui s’intéressent à ce problème et qui prennent le temps de rechercher,
savent bien que la communauté scientifique est très partagée. Que les données
CO2 ne sont pas fiables. Mais à quoi bon crier dans le désert….
Qu’il faille s’inquiéter de l’avenir de notre planète
et modifier nos comportements, j’en suis conscient et acteur avisé. Commençons déjà
par mettre un accent sur la pollution des océans et des rivières, le recyclage de
nos rejets, l’abandon de l’obsolescence programmée des produits manufacturés, mettons
l’accent sur les ressources énergétiques géothermiques et maritimes. Dans ces
domaines il y a du grain à moudre. Mais surtout , faire la guerre cette financiarisation
spéculative, bien plus dangereuse pour l’avenir de l’homme que le petit problème
du CO2.