@Le421
Vous écrivez :
« Rien
à voir avec les accords TAFTA dans la mesure où des
multinationales
françaises ont leurs intérêts dans ces accords. »
Je pense que vous faites une erreur dans votre analyse, vous
raisonnez seulement en terme de chiffre d’affaire et ne voyez
pas
bien où vont les bénéfices de ces multinationales.
Regardez le CAC 40, ces sociétés ont un taux d’imposition moyen
de 8 % alors que le reste des sociétés françaises le sont à
hauteur de 33 %. Je vous laisse le soin de calculer le manque
à
gagner pour Bercy de cette différence de 25 % d’impôts qui ne
sont pas payés par ces sociétés.
Ce taux de 8 % est une moyenne, sachant que les plus grosses
Sociétés du CAC 40 sont bien plus bas (niches fiscales etc…).
On peut sortir du CAC 40 et voir ce qu’apportent d’autres
multinationales pour notre pays. Les infos de ce jour sont
éloquentes,
pour ceux qui ne voient pas les objectifs de ces
multinationales,
on apprend que la holding de Mac-Do est située au Luxemburg
et qu’elle y rapatrie, sous forme de royalties, la majeur
partie des
bénéfices réalisés en France avec un taux d’imposition proche
de 2 %. Idem dans les autres pays de l’U.E et le cas de Mac-Do
est loin d’être isolé, ces « sœurs » font la même
chose.
De ce fait, peut-on parler d’égalité, voir d’équité, entre
ces
multinationales et les autres sociétés situées sur notre
territoire
sachant que ces multinationales partent dans leurs comptes
d’exploitations avec un bonus de 15 à 30 %.
Là aussi, je vous laisse calculer le prix de revient d’un
produit ou
d’un service. Cette concurrence est disproportionnée et
déloyale
et a comme conséquence la faillite de nombreuses sociétés
étant
dans l’impossibilité de s’aligner sur les prix.
Je ne parle même pas des conséquences sur le chômage.
Oui aux multinationales sur le sol français mais avec les mêmes
règles pour tous.