@charlie
Le discours en responsabilité de Mélenchon est bien pratique, mais ne comptez pas sur moi pour le tenir. Il a essayé quelque chose, ça a foiré, et franchement ça tient effectivement plus qu’à ce qu’est devenu le parti communiste et le PS qu’autre chose. Ces deux parti ont bel et bien identifié que leur plus grand danger était Mélenchon et son front de gauche que dès lors il fallait absolument détruire.
La stratégie contre le FN était cohérente au moment ou il a voulu la tenter, et on pouvait penser que effectivement elle rassemblerait ce qu’il reste de gauche. Le Front populaire lorsqu’il accéda au pouvoir n’avait que cela comme programme (battre le fascisme).
Mais il faut quand même avoir l’honnêteté de dire que personne ne l’as suivi dans cette voie, car tous ont analysé le FN comme une entité permettant de fixer le vote protestataire sans jamais être élu. Le PS et ses alliés ont clairement fait une campagne contre Mélenchon le cantonnant effectivement à une candidature groupusculaire.
Passons, je ne vais pas en faire des caisses là dessus. Ce n’est pas Mélenchon qui as détruit les espoirs d’une gauche radicale, c’est ce qui s’est passé en Grèce, et de voir que aucune gauche n’as réellement voulu en tirer les conséquences. Là encore, Mélenchon a été bien seul à dire qu’il fallait clairement préparer une stratégie de rupture.
Vous pourrez reprocher tout ce que vous voudrez à Melenchon lorsqu’il aura véritablement eu un pouvoir et aura failli à l’exercer dans le sens de ses engagements. Nous sommes d’accord que ce n’est pas prêt d’arriver.
En attendant, moi je le voit comme quelqu’un qui a essayé de mettre un peu de cohérence dans une véritable pétaudière gangrenée qu’est la Gauche aujourd’hui (dans laquelle je n’inclut pas le PS qui est tout à fait logique et cohérent dans sa politique de droite).