@Robert Bibeau
Du temps de Marx, on croyait les ressources naturelles (bois, fer, charbon, etc. ) pratiquement illimitées. Les rendements décroissants, notamment en Angleterre où Marx était installé, étaient à peine perceptibles.
Bien sûr, dans toute production, il y a de la main d’oeuvre, directe et différée. Mais dans le cadre de l’épuisement progressif des ressources naturelles mondiales, ces dernières sont infiniment plus prégnantes qu’il y a un siècle et demie, d’où des aspects de la politique internationale qui ne s’expliquent pas que par la volonté d’exploiter la force de travail.
Je ne nie évidemment pas que cette volonté existe ni qu’elle soit stratégique dans les politiques que nous subissons.
Le traité CETA entre le Canada et l’UE, en cours de ratification comporte bien les trois volets :
- droit pour le grand capital d’exploiter librement toutes les ressources naturelles, de les piller, de les polluer, etc.,
- renforcement des situations monopolistiques sur la propriété intellectuelle,
- droit d’exploiter sans contraintes ni limites les force de travail.
Je parle bien entendu du contenu contraignant du traité, pars de son habillage politico-médiatique.