A l’auteur, je ne vais pas avoir le temps de debunker toutes les erreurs que manifestement, quelque instit laïcard vous a enfoncé dans le crâne, à l’age ou faute d’esprit critique, on absorbe façon buvard...Ces premiers éléments sauront, je l’espère, vous inciter à aller vous informer un peu par vous même :
en septembre 1930, trois ans avant qu’Adolf Hitler n’arrive au
pouvoir, l’archidiocèse de Mayence condamna publiquement le parti nazi.
Selon
les normes publiées par l’archidiocèse de Mayence, il était « interdit à
tout catholique de s’inscrire dans les rangs du parti national
socialiste d’Hitler ».
« Il n’était pas permis aux membres du
parti hitlérien de participer en groupe à des funérailles ou à d’autres
offices catholiques ». Par ailleurs, « un catholique ne pouvait être
admis aux sacrements tant qu’il restait inscrit au parti hitlérien ».
La
déclaration de l’archidiocèse de Mayence a été publiée en première page
de L’Osservatore Romano, avec un article publié le 11 octobre 1930 et
intitulé « Le parti d’Hitler condamné par l’autorité ecclésiastique ».
L’incompatibilité
de la foi catholique avec le national-socialisme fut alors déclarée.
Une personne qui se déclarait catholique ne pouvait pas devenir membre
du parti nazi, sous peine d’être exclue des sacrements.
En février 1931, le diocèse de Munich confirma l’incompatibilité de la foi catholique et du parti nazi.
En
mars 1931, les diocèses de Cologne, de Paderborn et des provinces du
Rhin dénoncèrent l’idéologie nazie, interdisant publiquement tout
contact avec les nazis.
Indignés et furieux de cette
excommunication émise par l’Eglise catholique, les nazis envoyèrent
Hermann Göring à Rome, avec une demande d’audience au secrétaire d’Etat
Eugenio Pacelli. Le 30 avril 1931, le cardinal Pacelli refusa de
rencontrer Göring qui fut reçu par le sous-secrétaire Mgr Giuseppe
Pizzardo, avec la charge de prendre note de ce que les nazis
souhaitaient.
En août 1932, l’Eglise catholique excommunia tous
les dirigeants du parti nazi. Parmi les principes anti-chrétiens
dénoncés comme hérétiques, l’Eglise catholique allemande mentionna
explicitement les théories raciales et le racisme.
Toujours en
août 1932, la Conférence épiscopale allemande publia un document
détaillé dans lequel elle donnait des instructions sur la manière de
s’entretenir avec le parti nazi.
Dans le document, il est écrit
qu’il était absolument interdit aux catholiques de devenir membres du
Parti national-socialiste. Celui qui désobéissait était immédiatement
excommunié.
Dans le document de la Conférence épiscopale trouvé
par la PTWF, il est aussi écrit que l’archidiocèse considérait comme
« illicite d’appartenir au parti nazi », parce que « les manifestations
de nombreux chefs du parti ont un caractère hostile à la foi » et « sont
contraires aux doctrines fondamentales de l’Eglise catholique ».
En
janvier 1933, Adolf Hitler arriva au pouvoir et les organisations
catholiques allemandes diffusèrent un tract intitulé « Un appel sérieux
dans un moment grave », où elles considéraient la victoire du parti
national-socialiste comme « un désastre » pour le peuple et pour le
pays.
Le 10 mars 1933, la Conférence épiscopale allemande,
réunie à Fulda, adressa un appel au président allemand, le général Paul
von Hindenburg, exprimant « (ses) préoccupations les plus graves qui
sont partagées par une grande partie de la population ».