Paradoxalement, ce bout de tissu supposé couvrir pudiquement la tête conformément aux préceptes du coran, et rendre invisible le féminin et sa féminité (chevelure) aux regards, sans qu’ils soient nécessairement concupiscents en est encore plus visible, tant il tranche d’avec le reste du féminin nu tête, bras et jambes découvertes que ce soit dans la rue, les boutiques, ou les administrations.
Il y a bien une division qui n’a rien d’imaginaire entre les communautés, délibérée ou pas par l’affichage des convictions religieuses portées par la femme musulmane, représentante et étendard de la famille et de sa communauté.
Une division qui n’a rien de mythique, dans la mesure où il est difficile, voir impossible de communiquer avec des personnes féminines affichant le « religieux » de manière aussi ostentatoire.
Le refus de communiquer avec d’autres publics est manifeste, le foulant servant de signalétique interdisant tout accès privé d’inconnus, aussi sûrement que l’affichage « défense d’entrer dans la propriété » protégeant l’accès aux intrus.
Sauf si la représentante sur sa propre initiative manifeste le désir de débattre politiquement devant un public choisi, dans le cas de Madame Ibn Ziaten.
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