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Commentaire de Garibaldi2

sur Aux chiottes « STARWAR » !


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Garibaldi2 17 décembre 2015 16:14

@Spartacus

Toujours aussi nouille notre Sparta qui oublie qu’une bonne part de l’avance sur recette est financée par ... une taxe sur les recettes des salles de cinéma (10,7% du prix du billet), que la plupart de nos réalisateurs ont commencé leur carrière ... grâce à l’avance sur recette. Il va nous faire le coup des films US qui ne sont pas subventionnés. Erreur ... dès qu’il y a 1 porte-avions ou une base militaire à l’écran dans un film US (et il y en a souvent), c’est l’armée qui a casqué en mettant les moyens à disposition.

Savez-vous que quand un film US est réalisé à Paris, toute l’équipe technique peut être US, alors que si vous tournez un film aux US, l’équipe technique doit obligatoirement être US. Et ça s’étend aux petits rôles. Essayez d’aller présenter aux US un spectacle musical avec un orchestre de 20 musiciens non US ... nada ! Soit vous embauchez des musiciens US soit vous gardez vos musiciens non US mais vous payez les musiciens US qui restent chez eux !

Les cinémas US ne programment pas les films non US.

Si vous connaissez un marché plus protectionniste que le marché du spectacle US, faites moi signe !

Un film comme Ne le dis à personne de Guillaume Canet projeté aux US en 2008 va faire (fait extraordinaire) 800.000 entrées dans un pays de ...300.000.000 d’habitants, donc quasi exclusivement des amoureux de la culture française, des étudiants, profs, ’’intellectuels’’,...

Regardez comme le cinéma anglais, l’italien, l’espagnol, ont sombré corps et bien laminés par le rouleau compresseur US. Vous imaginez aux US un matraquage servile comme celui auquel a donné lieu la sortie du dernier Star Wars ?!!!!!!!

Enfin, cerise sur le générique, quand Sparta lie la qualité d’un film aux nombre des spectateurs payants, il oublie que ’’Drôle de drame’’ (d’après un roman anglais) fut un flop intégral lors de sa sortie en 1937 et qu’il est désormais considéré comme un grand classique. Vous avez dit bizarre ?!

Le vrai grand reproche qu’on pouvait faire à l’avance sur recette, c’était que les ’’stars’’ avaient tendance à se goinfrer au niveau cachet. Mais maintenant, pour les films d’un budget compris entre 7 et 10 millions d’euros, la rémunération maximale ne pourra pas dépasser 5% du devis. Si les cachets étaient excessifs, il ne faut pas oublier que pour certains 1er films, ou sujets ’’difficiles’’ et non commercialement ’’porteurs’’, ces mêmes vedettes ne demandaient quelquefois qu’une rémunération modeste, voire rien, ou un participation sur recette symbolique, leur simple nom de bankable permettant à la production de réunir les fonds auprès des banques.
 



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