@C BARRATIER
Cher monsieur, ce texte vous semblait-il être un plaidoyer pour le corps enseignant ? Il me semblait pourtant ne pas lui tresser de couronnes... C’est visiblement encore trop.
Je ne reviendrai pas sur les heures de cours non remplacées, ni sur les autres reproches que vous dirigez contre les enseignants du secondaire.
Vous avez certainement en parti raison lorsque vous affirmez que que chaque discipline cherche à préserver ce qu’elle perçoit comme ses intérêts. Remarquez, l’idée de faire naître une rareté qui nous pousserait à nous arracher quelques restes serait parfaitement vertueuse, si elle avait pour but de nous diviser parfaitement...
Je demeure pour ma part certain que le véritable mal de notre système d’instruction obligatoire réside dans nos renoncements collectifs, particulièrement celui d’avoir abandonné l’idée de permettre à un adolescent d’écrire sans avoir honte de présenter sa production, mais aussi de lire un texte un tant soit peu élaboré, qui saura le passionner. Et je ne parle pas nécessairement de littérature.
Privatisation, il y aura, vous avez raison. C’est désormais inéluctable.
Enfin, vous n’appréciez guère la grève. Moi non plus, particulièrement quand elle est inutile, ou l’expression d’un malaise futile.
Mais elle reste un arme légale,une des rares, qui peut être très tranchante, si elle est utilisée avec dextérité et détermination.
Très cordialement.