@sonin28
Les travaux d’Henri Laborit, sur l’inhibition de l’action, apportent une explication biologique à pas mal des maux de nos sociétés.
L’égocentrisme, est bien plus subjectif et difficilement analysable, que les structures biologiques dans lesquelles nos « comportements » construisent leurs racines.
Nos mégapoles et nos médias mondialisés sont un parfait terreau pour entraîner une inhibition de l’action et ses conséquences de stress et d’angoisses.
Il développe l’idée du plaisir comme recherche fondamentale de l’être
humain, contrecarrée par un système de dominance :
Ce n’est que par une action motrice sur l’environnement que nous pouvons primitivement satisfaire à la recherche de l’équilibre biologique du bien-être, du plaisir, c’est à dire satisfaire à la réalisation de notre survie dans le milieu
Les dominants ont cette liberté d’action et certaines études, plus récentes que les travaux de Laborit, tendent à prouver que le pouvoir « modifie » le cerveau et tend à limiter l’empathie.
Une synthèse de Joel de Rosnay :
« Au delà de la vision étroite des perturbations »psychosomatiques« auxquelles on se référait alors, il ouvre la voie de la neuro-psycho-immunologie, une des approches les plus prometteuse du comportement humain en relation avec les mécanismes moléculaires et cellulaires.
L’inhibition de l’action peut être le facteur déclenchant de désordres neuro-psycho-immulogiques. La preuve est faite aujourd’hui des interrelations entre macrophages, hormones peptidiques et régulateurs du fonctionnement cérébral. Les trois réseaux qui assurent l’homéostasie du corps (système nerveux, immunitaire et hormonal) convergent et s’interpénètrent. . »
http://www.elogedelasuite.net/