.
.
Le rôle de la DGSE pour promouvoir le terrorisme dans les pays arabes non acquis
Journaliste d’investigation indépendant, Jean-Loup Izambert a consacré ses quarante années de journalisme à enquêter sur les secteurs économique, financier et politique. Son indépendance, son engagement et sa rigueur lui ont permis de produire plusieurs ouvrages essentiels sur les cercles de pouvoir et réseaux financiers internationaux.
Avec les deux tomes de « 56 », il livre une nouvelle enquête sans concession qui, preuves à l’appui, met à jour les complicités de dirigeants politiques et hauts fonctionnaires français avec des individus liés à des organisations criminelles.
Algérie patriotique : Une série d’attentats terroristes, sans précédent, a frappé la capitale française. Quelle analyse faites-vous de ces attaques ?
Jean-Loup Izambert : Ces attaques ne sont qu’un
petit échantillon du drame que vivent chaque jour les citoyens syriens,
irakiens, palestiniens et des pays du Maghreb comme l’ont surtout vécu
les Algériens dans les années noires de 1990.
Elles sont le fait de
groupes de la même mouvance idéologique que ceux que les dirigeants
occidentaux, tout particulièrement étasuniens, anglais et français,
protègent depuis la fin des années quatre-vingt. Ces groupes sont tous,
d’une manière ou d’une autre, en rapport avec les services occidentaux
des mêmes pays, principalement étasuniens.
Dès 1945, les services étasuniens ont utilisé les Frères musulmans contre les pays socialistes. Puis, à la fin des années quatre-vingt, les Anglais et les Français ont collaboré avec la CIA, les services pakistanais et saoudiens pour renverser la jeune République laïque afghane.
En
1982, le président François Mitterrand a fait sélectionner et exfiltrer
d’Afghanistan des chefs de groupes criminels par la DGSE afin que
ceux-ci soient entraînés en France dans les camps militaires de
Cercottes, Caylus et de la Braconne. Depuis, les amitiés
franco-terroristes n’ont cessé de se développer et de se matérialiser
dans plusieurs conflits régionaux (Yougoslavie, Liban, Algérie, Tunisie,
Palestine).
En 2011, le président Sarkozy a armé et apporté, avec
l’Otan, un soutien militaire à des groupes criminels pour renverser le
gouvernement libyen.
A sa suite, le président Hollande a armé et soutenu politiquement des groupes criminels contre la République syrienne.
Les services occidentaux, dont la DGSE française, les conseillent pour déstabiliser les pays arabes laïcs, les entraînent à la guérilla, les arment, les approvisionnent en matériel militaire. Ces actions de guerre s’ajoutent aux sanctions – unilatérales et illégales en regard du droit international – économiques, diplomatiques et aux pressions de toutes sortes, principalement financières pour mettre les Etats à genoux.
Il s’agit d’une politique coloniale qui vise à déstabiliser ces Etats pour permettre aux transnationales capitalistes de s’emparer de leurs richesses. Ces attentats ne sont donc qu’un petit retour de flamme du jeu de ces puissances coloniales avec le terrorisme. Il n’y a donc pas de raison pour que celles-ci restent à l’abri des crimes qu’elles font commettre en Syrie par ces groupes qu’elles organisent, financent, arment et entraînent.
21/12 13:50 - Jonas
@clément dousset En France comme ailleurs dans le monde il y a des gangsters, des proxénètes , (...)
20/12 21:28 - Enabomber
20/12 21:14 - clément dousset
@Jonas J’avoue avoir vu rarement un commentaire exprimer un racisme aussi cru et aussi (...)
20/12 19:03 - Jonas
@oscar fortin Comme clément gousset utilise un pseudo occidentalisé, alors qu’il est un (...)
20/12 14:22 - Passante
@Passante nasrallah se retrouve coincé dans l’équation : nous combattons pour une (...)
20/12 14:14 - Passante
@oscar fortin c’est d’autant plus « délicat », que contrairement à la lecture du (...)
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
A propos / Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération