Bonjour wesson,
Je suis aussi incrédule que vous à la lecture de cet article. Pour la paix dans le monde, j’aurais bien aimé croire tout ce qui y figure mais l’expérience m’a rendu sceptique et j’évite de prendre mes rêves pour la réalité.
Je dirais aussi à l’auteur qu’il ne suffit pas de sourcer une information pour la rapporter comme une vérité incontestable. C’est ce que font les médias mainstream français en général. Tout le monde reprend une dépêche publiée par un ou une quelconque stagiaire de l’AFP ou par une autre agence de presse pour ne pas manquer le scoop et l’information devient une vérité certaine pour la majorité des gens parce qu’elle est diffusée partout.
En ce qui me concerne, quand je lis une information que je juge importante, je commence toujours par les trois vérifications suivantes avant d’y apporter du crédit.
- Qui a écrit l’article ? Un journaliste débutant ? Un chevronné ? A-t-il (ou son média) des préjugés contre des pays, des idées ou des personne. Etc. ?
- A qui s’adresse l’article ? Par exemple le journal Le Monde s’adresse à un public de bobos (et de gogos) qui n’a pas envie de remettre leurs certitudes en doute. Il en est de même pour Le Figaro, Valeurs actuelles, Spoutnik, Sahar french, la presse russe, la presse anglo-saxonne etc.
- Quel est le message qu’on veut faire passer ? Par exemple, la campagne de presse d’il y a deux ans concernant l’utilisation (fausse) d’armes chimiques par l’armée syrienne servait à faire accepter des bombardements massifs de la Syrie et de faire tomber Bachar al Assad (le Lion) par l’opinion publique. Cela pouvait se déceler dès les premiers jours et dès les premiers articles. (Au fait, que sont devenus les deux journalistes du Monde commandités par les services français pour ramener des échantillons de gaz de combat ?)
Je suis d’accord avec Wesson en ce qui concerne l’utilisation d’armes nucléaires tactiques par la Russie. Cette doctrine est bien connue par les dirigeants des Etats-Unis et il n’y a pas de changement « surprise ». Ce jeu serait bien trop dangereux.
Pour revenir à l’article, je suis convaincu que Barak Obama baigne dans une totale confusion et qu’il temporise pour passer les dossiers chauds à son (ou sa) successeur. On se rend compte qu’il y a une diplomatie parallèle menée par les néo-conservateurs qui se fait à l’insu de Kerry et que pour eux, tous les accords que fait Kerry sont sans valeur. Par exemple, si Kerry était accompagné de Nulland à Moscou, c’est essayer de l’empêcher de mener une diplomatie parallèle.
Le président Obama lui-même n’est plus correctement informé par ses services. C’est Vladimir Poutine en personne qui l’a informé de l’ampleur du trafic de pétrole de DAECH avec la Turquie.
On vit une drôle de période et ce qui m’inquiète beaucoup, c’est le fatalisme de la plupart des gens. C’est ainsi et on ne peut rien y changer, c’est ce que j’entends de plus en plus souvent autour de moi.