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Commentaire de Jason

sur Ajaccio, Racistes Corses !


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Jason Jason 28 décembre 2015 18:55

Vous êtes Corse ? Comment peut-on être Corse ? En voilà une drôle d’idée ! Est-ce que je suis Corse, moi ?

Il est vrai que la naissance sur un territoire confère l’identité, l’appartenance à ce territoire, un peu (beaucoup même) comme être né en France donne l’identité française. C’est le droit du sol qui prévaut dans notre république. Dans d’autres pays, c’est le droit du sang, c’est-à-dire les origines familiales. Question de choix des gouvernements et traditions.

De toutes façons, il faut bien que les gens soient nés quelque part. Et il n’y a pas de mérite à être né là plutôt qu’ailleurs. Alors, Corse ou Papou, pour moi, c’est la même chose. Qu’avez-vous fait pour être Corse ou autre chose ? Rien de spécial, que je sache. L’appartenance au terroir n’étant qu’une invention, d’autant plus merveilleuse qu’elle confère des droits spéciaux, des privilèges, quoi. L’ancien Régime n’est pas loin.

Par contre, nanti de ces privilèges, vous voyez d’un oeil très favorable une séparation de la Corse avec le reste de la France. Cela libérerait la Corse des 63 codes de lois françaises, et surtout le code de l’urbanisme et de la construction, l’abolition des lois sur la conservation du littoral, et autres tracasseries des DDT (ex DDE) concernant l’urbanisme. Ca serait le pactole ! Pensez-donc, tout cet argent qui affluerait des pays de la méditerranée et d’ailleurs. Bref on arriverait au modèle cubain sous Battista, bordel des Etats-Unis.

Pour orchestrer tout ça, on fait du vacarme, on provoque, on remonte la multitude contre « le continent », autant de ballons d’essai pour d’autres agitations à venir. Car, qui bénéficiera de toutes ces pseudo libertés hypothétiques et mirobolantes ? Pas le pauvre peuple Corse, mais les directeurs de casinos, les prêteurs sur gage, et l’argent sale qui viendra se refaire une vertu sur l’Ile qui ne sera plus l’Ile de beauté. Les affaire restant les affaires.

L’avenir de la Corse me parait mal engagé, car le modèle ci-dessus, ça fait 50 ans qu’on en entend parler, très discrètement, entre soi, entre Corses.


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