@Ar zen
non, cela ne marche pas comme cela
la banque peut prêter ses fonds propres(par exemple en faisant une augmentation de capital, en émettant des obligations) mais elle ne fait cela que très rarement forcée contrainte.
En fait elle prête l’argent que vous lui confiez.
Elle ne conserve qu’une petite fraction des dépots de ses clients,en monnaie circulante, pour pouvoir effectuer la régulation des comptes de ses clients
En contre partie des prêts, elle détient les suretés affectant les prêts, ce sont des immobilisations, comme votre maison par exemple.
Toutes les banques sont tenues de tenir un état sincère de ces suretés, preuve de leur solvabilité. Et ainsi en permanence ,elle peuvent dons se prêter, échanger entre elles, ce qui assure la fonctionnalité du système.
Si par contre, une banque voit ses immobilisations dévaluées, elle n’aura plus accès au marché interbancaire , elle risque fort de se trouver en insolvabilité,incapable d’assurer la régulation des comptes, qui se trouvent d’ailleurs vidés.
Mais les banques participent de la création monétaire par le biais des prêts consentis, car le prêteur final, quand toutes les liquidités ont été épongées,c’est la BCE, qui prête aux banques de référence à des taux qui favorisent ou pas l’expansion des prêts.
La situation actuelle est « inventive » car les banques ne sont pas demandeuses, mais la BCE prête à des taux bas, en espérant susciter l’octroi de prêts et donc favoriser l’investissement., mais en risquant de dévaluer la valeur de la monnaie
Les américains ont essayé en vain de provoquer la dévaluation du dollar en inondant les banques de liquidités,sans succès, car l’investisseur international préfère malgré tout le dollar., qui est la monnaie de règlement mondial.
Pas sur que la BCE soit dans la même situation, mais je ne vois pas pourquoi ceci est criticable, car monnaie nationale ou européenne, la dévaluation est un artifice indolore de votre pouvoir d’achat, et facile à mettre en oeuvre.
L’avenir risque d’être rockandroll, mais bonne année tout de même