• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Renaud Bouchard

sur Dans l'enfer du Bataclan, une élue PS songeait au #PADAMALGAM


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Renaud Bouchard Renaud Bouchard 1er janvier 2016 21:19

@l’auteur.
Padamalgam. Mantra bien connu.
Le« témoignage » de l’intéressée procède d’une version revisitée du syndrome de Stockholm ou d’une cécité crasse.

On lira ceci, extrait d’un roman intéressant de J-L. Marret, Guerre Totale, 2011,p.217

"Hélène aimait les étrangers, ce qui n’était pas elle, la différence, l’Autre.

Elle s’en était fait une espèce de religion, bien à l’abri dans son quartier chic parisien, protégé par la caméra couleur qui filmait la rue devant son loft et sa porte blindée, design scandinave. Elle aimait les étrangers mais pas dans son quartier. Elle participait aux fêtes officielles, soutenait les sans-papiers, employait au black une femme de ménage ivoirienne – son principal lien avec l’Afrique, et voyageait dans le Sud, comme on allait jadis à l’Église – pétrie de recueillement, l’âme sensible ; elle se sentait coupable de tout.

Coupable de la colonisation, de la faim dans le monde, du racisme. De tout. Dans le souk, un homme l’approcha et lui parla. Il avait un beau sourire. Des dents blanches. Il sentait bon le Sud. Il n’était pas comme les parisiens un peu grisâtres et efféminés.

C’était un vrai homme. Ils couchèrent ensemble. Elle se donna au Sud, tenta quelques caresses osées qui confortèrent les fantasmes de l’homme sur les Occidentales, ces putes. Il éjacula vite et bien. Trop vite, peut-être. Puis, il la donna à ses amis, qui la baisèrent, sodomisèrent, corps contraints, chairs tordues, possessions. Puis, ils la donnèrent à l’Armée islamique de Libération, qui exigea une rançon. Elle fut décapitée dans une décharge, au milieu d’enfants qui cherchaient à bouffer."

Jean-Luc Marret, Guerre totale (L’Éditeur, 2011)

 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès