C’est sympa. C’est plein de bonne volonté, cela ne pourra pas fonctionner.
En réalité on a déjà essayé un truc un peu comme cela à la marge. Les 10% Haby était Ministre, j’étais aux tout début du lycée.
Comme aucune réforme n’était possible, comme les syndicats se déclaraient contre avant même que des textes soient proposés ( à l’époque, c’était « on ne réforme pas l’école avant d’avoir réformé la société... »), le Ministre avait dit, on prend 10% du temps, et les profs, les élèves, les parents se débrouillent pour en faire quelque chose d’intéressant.
Ce fut génial, au moins dans mon lycée. Les trucs qu’on nous a fait faire sont parmi les rares dont je me souviennent, les choses que j’ai vraiment eu le sentiment d’apprendre ; Même les profs étaient heureux.
L’année suivant, j’étais délégué de ma classe, je demande quand auront lieu les 10%. réponse, « c’était le gadget du précédent ministre, , maintenant qu’il n’est plus là, on arrête ».
On ne peut pas réformer l’éducation nationale et on ne la réformera pas.
Elle survit grâce au quota qui interdit à plus de 20% des enfants d’avoir le choix de leur école, tel qu’il est garantit par les droits de l’homme.
Le privé de mon temps était un pis allez pour les élèves qui n’y arrivaient pas dans le public.
Aujourd’hui, ce sont les meilleurs établissements, quels que soient les critères retenus.
La dernière évolution en date, c’est le développement du hors contrat : parce qu’il n’y a pas assez de place dans le sous contrat. Parce que les contraires E.N. se font sentir même dans le privé sous contrat.
Comme au Québec il y a 40 an après leur grande réforme Pecquiste, il y a en France troiss catégories de parents : ceux qui ont leurs gosses dans le privé, ceux qui veulent ou voudraient le faire et ceux qui n’ont pas d’enfant.
Il faut le dire et le répéter, ce sont les forces « progressistes » qui auront tué l’école de la république.
La liste de leurs grands délires frisés est interminable. En ce moment on a par exemple droit plein pot à leur délire récurrent sur la « mixité sociale » qui revient à dire que les gosses de pauvres sont nécessairement stupides et que les mélanger avec des gosses de riches devrait leur permettre de « monter »... ON a eu et on a encore le complètement schizophrénique, ne donnant pas de devoir car les gosses de riche elles font et deviennent encore meilleurs, et les pauvres non et s’enfoncent...Schyzo, parce que les profs sont par construction d’ex bons élèves, ils croient aux devoirs, donc ils en donne, en prétendant que « c’est sous la pression des parents.... » Tu parles Charles !
Aujourd’hui,pour casser l’église scolaire, il faut créer des écoles libres. C’est malheureusement la seule solution. Malheureusement, parce que les caste socialisantes continueront à s’opposer avec efficacité à ce que les moyens soient donné aux parent de choisir vraiment leur école. Cela sera donc réservé aux plus intelligents et aux plus riches. Ceux qui en ont le moins besoin. Comme toujours et partout, le socialisme moribond et bureaucratique restera comme un facteur formidable de stagnation de dégénérescence et de développement des inégalités sociales.