Merci pour cet article.
Si je comprends bien il y a dès lors un paradoxe évident : toutes les théories de physiques décrivent à la base des systèmes d’études fermés en première approximation, or il n’était déjà pas facile de réaliser cela en mécanique classique, et vous ajoutez que c’est encore moins imaginable en MQ, où il faudrait même carrément ajouter dès le départ un second principe d’incertitude, lié à cette impossibilité d’isoler un système.
On comprend bien que seul l’univers dans son ensemble pourrait éventuellement être pris pour un système fermé (sauf multivers interagissant), mais bien évidemment aucun sous-ensemble de cet univers ne peut jamais être isolé, car il est forcément en interaction avec les autres sous-ensembles. Il serait donc en effet intéressant de concevoir nos théories de physique en intégrant ce fait dès le départ, au lieu qu’elles supposent une impossibilité.
Cela me fait penser à un autre paradoxe, dont j’ai déjà parlé sur Agoravox : nos théories de physique partent du principe que le mouvement perpétuel n’existe pas, et pourtant nul n’est capable dans cet univers de trouver un seul objet qui soit strictement immobile. Et pareil, si vous osez en parler, simplement en parler, ... tous les dogmatiques de la Terre vous tombent sur la figure, hurlant à l’anathème. Le débat est interdit.
Pas facile de faire de la science contre des gars qui refusent de prendre en compte l’évidence des résultats expérimentaux, mais se disent pour autant être les seuls vrais scientifiques. C’est peut être d’ailleurs de là que découlent tous ces paradoxes = ;o)