@Ar zen
Le 6 décembre 1992, l’adhésion à l’EEE ...
L’EEE n’est pas l’UE et n’implique pas l’adhésion à l’UE. La Norvège et l’Islande sont dans l’EEE mais pas dans l’UE.
Le 6 juin 1997 l’initiative « Négociations d’adhésion à l’UE : que le peuple décide » ...
Cette initiative demandait l’arrêt des négociations d’adhésion et a été refusée.
Le 4 mars 2001, l’initiative « oui à l’Europe » ...
Cette initiative demandait la relance des négociations de candidature et a été refusée. Si elle avait été acceptée, il y aurait eu un certain nombre de cycles de négociation, suivi d’une candidature d’adhésion ratifiable par la Suisse (auquel cas les Suisses auraient pu voter pour ou contre une adhésion).
Vous remarquerez que les titres sont assez vaguement reliés aux textes soumis au vote. Comme il y a une assez grande liberté de choix sur ce point, on prend un titre accrocheur en vue de faire campagne. Campagne qui coûte selon les estimations jusqu’à 5 millions de francs par camp. Alors, qui a les moyens de faire campagne, jusqu’à 4 fois par année et sur plusieurs thèmes différents ? Les partis politiques établis, les lobbys des banques, des assurances, des industries, mais certainement pas le peuple.
c’est toujours le peuple qui décide des orientations pour sa vie
Avec 3068 actes législatifs votés par le parlement depuis 1983 et 595 votations (20%), peut-on dire que le peuple est aux commandes ? Quant aux thèmes soumis au vote, ce sont ceux sur lesquels le comité d’initiative (ou référendaire) n’a pas trouvé d’accord avec le parlement. Pas forcément les plus « importants », comme on voudrait le croire.
Pour le reste je suis d’accord avec vous qu’il y a un problème de concentration des richesses. Mais les faits montrent (ici, là, là ou là par exemple) que ce n’est pas le système suisse qui va y apporter une solution.