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Commentaire de foofighter

sur Massimo Mazzucco : Bilan 2015, de Charlie Hebdo au Bataclan en passant par la Syrie


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foofighter foofighter 5 janvier 2016 09:51

On peut penser ce que l’on veut des traductions d’articles sur le 11 Septembre, abordé sous le spectre de la psychologie, que je mets en ligne depuis un an : après tout, tant mieux si cela fait réagir, c’est fait pour. Malheureusement, le débat vole souvent bien bas.
Quand certains postent, par exemple, que « le 11 Septembre on n’en a rien à foutre, ça fait 15 ans, c’est de la préhistoire,... » je bondis (un peu moins maintenant, on finit par s’y habituer, aussi aberrant cela soit-il). En effet, ces gens là ne voient pas, par exemple, que ce qu’il se passe de nos jours sur la scène internationale, en France notamment (attentats), est la conséquence directe du 11 Septembre 2001 et d’un certain « laisser-fairisme » belliqueux entraîné par la plus grande puissance. Certes, on doit aussi remonter plus loin pour comprendre, mais le 11 Septembre a véritablement marqué un tournant : une supercherie a été élaborée ce jour là, par des gens restant à identifier mais qui ne se limitent certainement pas à 19 fanatiques religieux chapeautés par Oussama Ben Laden. Et cette tromperie a été gobée par une grande partie de l’opinion publique (surtout occidentale) essentiellement parce que les médias n’ont pas joué leur rôle de « garde-fou ». Ils ont au contraire joué les « chiens de garde » de la VO, aussi absurde et non démontrée soit-elle, et se sont ainsi révélés complices de cette félonie, par leur silence, leur ignorance ou de façon parfois bien plus active.
Donc oui, évidemment, pour briser l’engrenage de la violence actuel, il faudra un jour ou l’autre que la vérité sur ces événements triomphe. Le chercheur Lance DeHaven-Smith, professeur d’administration et de politique publique à l’Université d’État de Floride, synthétise bien la problématique par cette phrase le manque de conscience de l’opinion publique sur ce type d’événements qu’il appelle des SCAD (State Crime Against Democracy : crimes d’états contre la démocratie) : "Cette crédulité de masse, qui incite en elle-même les SCAD, est peu susceptible de changer tant que la détection et les poursuites judiciaires des SCAD n’auront pas progressé."


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