Pierre Régnier
extrait
n°2
Je
rappelle ce qui s’est passé lors de la création du Conseil Français du Culte
Musulman. Dans un premier temps le gouvernement avait demandé à ceux qui
voulaient en faire partie de condamner préalablement, de manière officielle et
publique, au moins la pire des lois contenues dans la charia, celle qui fait du
musulman quittant sa religion en le faisant savoir un apostat méritant la mort.
Même
ça, les futurs responsables du CFCM et des autres associations islamiques dites
« modérées », même ça ils ont refusé et ils refusent toujours de le
condamner publiquement. Ils ont prétendu et ils prétendent que, s’ils
condamnaient les odieuses lois de la charia ça reviendrait, comme ils disent en
pleurnichant, à stigmatiser les pauvres musulmans déjà si mal acceptés, selon
eux, par la République française.
Un
monstrueux mensonge car en réalité c’est leur propre lâcheté qu’ils veulent
ainsi masquer. Ils savent parfaitement, en effet, que s’ils rejettent sans
ambiguïté les lois islamiques contraires à celles du pays où ils vivent ils se
mettent immédiatement en situation d’apostats de l’islam, lequel affirme depuis
toujours son incompatibilité fondamentale, constitutive même, dans sa
théologie, avec la démocratie, l’égalité des femmes et des hommes, la liberté
de penser et de s’exprimer, la liberté de changer de religion ou de ne pas en
avoir et, par dessus tout, l’incompatibilité manifeste de l’islam avec tout
ce qui ressemble de près ou de loin à ce qu’on appellera plus tard la laïcité.
Non seulement ils n’ont pas
le courage d’affirmer publiquement la primauté des lois de la République mais,
en plus, ils exigent que l’article 2 de la loi de 1905 soit chaque jour violé
et qu’on subventionne l’islam jusque dans les cantines des écoles. Ils y
imposent le vivre séparément dès la petite enfance en exigeant la
nourriture islamiquement correcte pour les petits qu’ils ont désignés
musulmans. Et ils le font en ayant le culot de proclamer par ailleurs à tout
moment leur prétendu attachement au vivre ensemble !