@Doume65
Sciences et Vie n’a
pas toujours été d’un grand sérieux scientifique et a soutenu des
théories fausses et farfelues comme la « synergétique »
d’un certain « professeur » Vallée !
Quelque chose me
dérange beaucoup dans cette théorie du « béton » égyptien,
c’est qu’il n’y est pas fait mention de la nécessaire transformation
chimique préalable du minéral d’origine. Elle s’opère
obligatoirement par un chauffage puissant et fort, dans des fours,
pour obtenir un matériau (telle la chaux de construction des Romains
mélangée au sable siliceux) qui va durcir de manière irréversible
même en présence d’eau à la manière du béton ou de la brique
cuite.
Sans même parler de
la dissolution du calcaire par de l’eau (? ??) évoquée dans la
« recette », la source de chaleur indispensable n’aurait pu
être que la combustion du bois en quantité ... industrielle. Or ce
bois, l’Égypte en était si dépourvue qu’il fallait faire venir des
cèdres du Liban pour les besoins de construction de luxe. Sans
cuisson on ne peut obtenir qu’une sorte de pisé qu’on doit protéger
de la pluie par des feuillages.
Enfin pourquoi faire
des blocs en forme de parallélépipèdes, sans liant, comme on peut
le voir maintenant que le revêtement a été volé sur Khéops si
l’on possédait un ciment ?
Et pourquoi ne pas
avoir réalisé des coffrages pour mouler des plaques bien plus
grandes que ces blocs comme celles qui préparent les coulées de
béton dans les constructions d’aujourd’hui, plaques en forme de
cuves, qu’on aurait pu remplir de pierres brutes de toutes origines,
noyées dans du béton pour limiter la consommation de ce
dernier ?