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Commentaire de Naoh

sur Big Bang et au-delà, les nouveaux horizons de l'univers


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Naoh 12 janvier 2016 11:05

Le cerveau, comme nous l’évoquons dans l’article précité, pourra-t-il
nous permettre cet exploit un jour ? Pourquoi pas, si grâce au progrès des sciences, il s’entraine à le faire, y compris dans la vie quotidienne ? Les primates issus de la forêt du tertiaire ont bien fini par découvrir la mécanique quantique évoquée ci-dessus. Dans ce cas, Aurélien Barrau, avec les quelques collègues qui comme lui explorent la question du multivers, auront entrebâillé des portes bien plus importantes encore que celles ouvertes par les philosophes grecs du 6e siècle avant JC.

Franchement on a là l’archétype du suprématisme mécanique et scientifique pompeux.

Pour le quantique, une plus saine appréciation ne serait elle pas plutôt de dire, avec par exemple des particules observables au même moment à deux points distincts de l’univers sans limite d’espace ni de temps, que l’on a reculé d’un siècle dans la prétention de connaître de façon complète les lois de l’Univers ?

Dans le même ordre d’idée, prétendre, pour certain démiurges, grâce à leur intelligence supérieure et leur cerveau si puissant (c’est bien ce que l’on est en droit de lire ici), que l’on a entrebâillé des portes comme jamais penseurs ne l’ont fait depuis 2600 ans, c’est un pari plus qu’osé.
Alors même que toutes les théories d’unification proposées ces dernières décennies partent dans des considérations toutes plus hétéroclites et éloignées les unes que les autres, on voit plutôt une fuite en avant vers toujours moins d’observations, de propositions, et d’observations compatibles avec le monde dans lequel on vit bel et bien au quotidien.

On a ainsi vraiment l’impression qu’ils partent dans tous les délires possibles dès lors même que ceux-ci sont compatibles avec l’univers mathématique et les équations qu’il formulent, et que tout est bon pour foncer dans ce sens plutôt que de vouloir admettre d’une quelconque façon que les domaines de la pensée et de la conscience sont une intercession et/ou une frontière à comprendre, aménager, et qui serait sans doute seule à même de régler des problématiques relevant en premier et dernier lieu de la métaphysique.


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