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Commentaire de Wakizashi

sur Une vraie campagne électorale présidentielle française, ça se mérite ! (partie 1)


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Wakizashi Wakizashi 12 janvier 2016 11:56

Je fais mienne cette citation de George Orwell (à la différence près que j’aurais conclu avec le mot « coupable », et non pas « complice ») :

« Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice. »

Personnellement je ne vote pas, parce que le système des élections n’est pas démocratique (Cf Aristote, Rousseau, Montesquieu, Castoriadis, Chouard etc.). Tout le monde sait bien que les hommes politiques sont obsédés par leur élection ou leur réélection, et que donc, le bien commun (et celui du pays) est tout à fait secondaire à leurs yeux, sans parler de leur dépendance vis-à-vis des puissances financières. Ainsi va la vie dans un système représentatif.

On voit bien qu’en France, l’élection présidentielle revient à espérer la venue du Messie, le fameux « homme providentiel » qui sauvera le pays des affres dans lesquelles il est plongé. Et il est vrai que l’arrivée au pouvoir d’un homme (ou d’une femme) extrêmement sage et incorruptible, tel un Gandhi Français, serait certainement une solution.

Malheureusement, la proportion de telles personnes dans le paysage politique Français est égale à zéro, et de toute façon les sages n’aspirent pas au pouvoir temporel.

Cela dit, même si l’on élimine la probabilité qu’un Messie soit élu Président de la République Française, et même si personnellement je n’adhère pas au système des élections, il n’en reste pas moins qu’un certain nombre de petits candidats auraient sans doute une action bien plus positive (ou à minima bien moins nuisible) pour l’intérêt général que les représentants des trois partis qui phagocytent la vie politique française. Je pense à des gens comme François Asselineau (bien que je n’apprécie pas le personnage), Jacques Cheminade, ou encore le Général Didier Tauzin : tant qu’à se comporter comme un troupeau de moutons, autant choisir un bon maître.

En effet, combien de fois n’ai-je pas entendu l’exclamation suivante : « Mais tu n’as pas le droit de te plaindre, tu n’as pas voté ! ». Elle est bien bonne celle-là ! Ce n’est pas moi qui ai élu les affreux qui nous gouvernent depuis 40 ans. Ce sont au contraire ceux qui votent depuis des décennies pour « des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres » qui devraient raser les murs. Combien de bonnes âmes de gauche ai-je vu pleurer sur leur sort depuis 2012 en constatant que Couille Molle faisait pire que Sarkozy ?

Je crois beaucoup à la notion de « Conscience collective », et pour le moment, force est de constater que la Conscience collective française avoisine 8 ans d’âge mental. Et je ne me fais malheureusement aucune illusion pour la prochaine élection présidentielle : la même conscience collective reproduira la même faute cardinale en 2017.

Pourtant, personne ne nous met un pistolet sur la tempe dans l’isoloir pour glisser un bulletin PS, UMP ou FN que je sache ? Alors pourquoi nous comportons-nous collectivement de façon aussi bête ?

La réponse est d’un ordre qui nous dépasse à mon humble avis, mais en attendant une chose est sûre : ce sont les Français qui élisent les affreux qui nous dirigent ; ils n’ont donc que ce qu’ils méritent.

« Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes. »
Bossuet


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