Taktak et le PRCF se sont fendus d’un article sur cet événement que personnellement je considère comme grave.
Rappelons nous des fait :
Le groupe Goodyear annonce la fermeture de l’usine d’Amiens et le licenciement de prés de 1200 salariés.
Les syndicats se mobilisent avec à la tête la CGT très en pointe dans cette ville et dont Goodyear est son « jardin ». Autrement dit, on a affaire à un syndicalisme dur et qui n’est pas prêt de se laisser faire et on peut les comprendre. A cela il faut ajouter une entreprise américaine très brutale vis à vis du syndicalisme en général. Le bras de fer commence.
Entre le 6 et le 7 janvier 2014, Bernard Glesser, directeur des ressources humaines et Michel Dheilly, directeur de production, sont retenus dans les locaux de l’usine, occupée par des dizaines de salariés. Ils les laisseront repartir au bout de 24 heures. Ces deux cadres n’auront subi aucun violence autre qu’un simulacre de tirage d’oreille devant les caméras des journaliste. Le cadre dira aux journaliste que c’était plus humiliant que violent.
La direction Goodyear oblige les deux cadres a porter plainte. Ces derniers retireront leur plainte, quelques jours plus tard. C’est le parquet, dépendant du ministère de la Justice et donc directement de Madame Taubira, qui décide de poursuivre les anciens salariés avec le résultat que l’on connait.
Cette grande dame de gauche qui défend becs et ongle le mariage pour tous et s’oppose (au risque de ridiculiser son gouvernement) à la déchéance de nationalité n’a que faire des travailleurs et encore moins des syndicalistes. Le monde du travail n’est pas son monde et le syndicalisme n’est pas son combat