@Aristide
Avant la crise du rouble déclenchée il y a un an, le PIB par habitant en Russie était de 18000 € par ans, largement au-dessus de celui de presque tous ses anciens satellites. La Russie est partie d’un PIB par habitant 4 fois inférieur en 2000, à l’arrivée de Vladimir Poutine à la présidence.
Vous partez d’un raisonnement conformiste, comme si la Russie va continuer à encaisser les coups. Moi je pars d’une autre réalité, celle proposée par Sergueï Glasiev dont vous devriez lire les essais avant de parler.
Si la Russie mettait ces propositions en oeuvre, ce serait une bombe comme décrit dans l’article. La Russie prend des dispositions pour être le moins vulnérable possible lors de la prochaine crise. Croyez-moi, la Russie ne va pas s’effondrer.
Qui vous parle des Hongrois et des Tchèques ? Les Russes aussi ne regrettent pas ce temps.
Je vous fais d’ailleurs remarquer qu’à l’époque communiste, le niveau de vie était largement supérieur dans les pays satellites.
J’ai voyagé en Russie ces dernières années. En Bulgarie et en Ukraine (avant Maïdan) aussi. Je peux vous certifier que le niveau de vie en Russie était largement supérieur.
Que la France garde bien son or. Elle risque d’en avoir besoin pour payer ses importations dans quelques temps.
Le niveau de vie des apparatchiks. D’abord, c’est un terme désuet qui date du temps du communisme. Aujourd’hui, on parle des oligarques. Il faut parfois tourner les pages du calendrier, non ?
Allez en vacances en Turquie, en Egypte, en Grèce, au Monténégro etc. Ce ne sont pas les oligarques qui occupent les hôtels, c’est la classe moyenne russe. Ouvrez les yeux que diable !
Il y a 20 à 30 % de pauvres en Russie. On le sait. C’est comme en France et ailleurs en Europe. Au Etats-Unis, il y a 50 millions de gens qui mangent grâce à des tickets alimentaires. Il faudrait peut-être aussi en parler avant d’évoquer les inégalités en Russie.
Mon problème, ce n’est pas d’être pour ou contre Poutine. Poutine est le président des Russes et ils sont majoritairement satisfaits de lui, donc je ne m’en occupe pas
Mon problème, c’est chez nous. La démocratie fout le camp, l’insécurité augmente comme le chômage d’ailleurs, il y a une insatisfaction générale mais ce qui est important, c’est s’en prendre à des pays qui ne nous ont rien fait.