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Commentaire de Claudec

sur Aimer la vie, c'est d'abord la respecter


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Claude Courty Claudec 16 janvier 2016 07:26

Nous sommes sortis du sujet, mais il est intéressant d’observer comment un apparent passage du social au philosophique, est en fait celui du général au particulier, par l’évocation d’un cas personnel : La vie est belle, pour celui qui prétend tirer son épingle du jeu parce qu’il a vécu quelques années de plus et qui voudrait que tous soient de cet avis, accusant de morbidité ceux qui tentent de voir un peu plus loin qu’eux mêmes. Le sort d’autrui et la multiplication des miséreux, qu’il est si facile de nier, tout en l’imputant à la cupidité des uns ou des autres, mais surtout pas à la prolifération de l’espèce, lui importe peu. Quelqu’un a parlé d’égoïsme ?

L’immortalité est probablement le pire fantasme qui puisse hanter l’homme. Le seul fait que sa quête existe, démontre à quel point il peut être vaniteux et inconscient de sa propre condition, pourtant si évidemment fatidique ; il naît pour mourir tôt ou tard, (comme toute chose dans l’univers connu)..

Entre ces deux bornes, il passe le temps dont il dispose à vouloir changer son sort et il semble y parvenir parfois, sauf en ce qui concerne la fin. Il lui reste alors à attendre ou retarder celle-ci aussi longtemps que possible. Est-ce cela la beauté de la vie ? Ne serait-elle pas plutôt dans l’harmonie d’une société en adéquation avec son milieu, d’abord par le nombre ? Sans la cacophonie, les abus, les désordres, la violence ; en un mot l’ingouvernabilité qu’il génère quand il devient pléthorique et dépasse les limites que la nature lui assigne ?


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