« La fin de la métaphysique est la fin d’une pensée qui n’a pas su ce que veulent dire les chemins qui ne mènent nulle part »
Pardonnez moi d’être trivial, mais comment ce grand penseur n’a t’il pas compris qu’il se fourvoyait en adhérent au parti nazi, cet autoroute de la bêtise ?
Pourquoi n’est il pas resté dans les sentiers, comme Arthur Rimbaud, picoté par les blés, fouler l’herbe menue.....Comment a t’il pu faire confiance à un si mauvais berger ? Peut être c’est il pris pauvre mouton, avançant comme les autres dans le noir, pour un chien de berger, ou au moins à un bélier !
Sans doute se situait il comme un esprit supérieur, rien de plus dangereux ! On finit par faire une hiérarchisation, et rejeter ceux qui nous semblent méprisables. Entre ceux qui ne pensent pas, et ceux qui ne pensent pas comme nous, il n’y a qu’un pas !.... Hors, même les animaux pensent, et sans doute bien mieux que nous quand ils sont dans la forêt, hors métaphores, et in métaphores. Ce que les sciences cognitives et les neuros sciences vérifient tous les jours. Même, et surtout la méduse, par exemple, a des capacités extraordinaires. Heidegger, était bien loin, comme descartes, de se douter de ces choses, de pouvoir les imaginer, et surtout de vouloir le faire.
Quand à cette forêt, Levi Strauss fut sublimé par les capacités qu’avaient ceux qu’on disait sauvages, quand il se rendit en amazonie. Lui qui était arrivé ainsi un peu par hasard, il se rendit bien compte rapidement que la pensée sauvage était un vrai raffinement, et qu’il n’était plus qu’un enfant perdu, à coté de savants vivant en osmose avec la nature.
Heidegger à cette époque vivait dans la jungle du parti nazi, et s’en accomodait fort bien, tentant même de monter en haut des arbres.