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Commentaire de eugene

sur Le barbare est d'abord celui qui croit en la barbarie


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eugene eugene 20 janvier 2016 11:11

Non, le barbare n’est pas celui qui croit en la barbarie.... Le barbare, c’est celui, selon les romains qui venait d’ailleurs, et le mot, comme connotation, du danger venant de l’extérieur, imposant ces coutumes, n’a finalement pas trop changé, si ce n’est qu’il a un sens plus général, et signifie l’horrible, le sauvage, le non éduqué et dangereux, une sorte toujours de repoussoir. Nous redécouvrons la barbarie, ou faisons plutôt semblant de la redécouvrir. Mais elle a toujours été là. .

 En système, l’idée est la justification du pire par l’évidence qu’on fait partie des élus, de la nouvelle race, de la vraie foi : C’est le kit de base. Voilà pour moi ce qui est compréhensif. Le projet va plaire à toute la racaille de psychopathes et de paranoïaques n’attendant que l’occase, l’ouverture pour passer à l’action, l’affaiblissement d’un état, de nouvelles perspectives liées à une débâcle. 
C’est donc la rencontre de plusieurs éléments dans la cornue qui va créer le barbare, si on veut l’appeler ainsi, un mot un peu dangereux à utiliser tout de même !, il ne faut tout de même pas trop se perdre dans des tergiversations douteuses, faisant le jeu du pire. Car tout ne se vaut pas. La lutte du bien et du mal est un éternel débat, mais les possibilités offertes aux extrêmes est inédit. Beaucoup de choses sont compréhensives quand on les prend une par une, mais leur potentialisation l’est beaucoup moins, et échappe à notre analyse logique, et à la science de ce que vous nommez les révolutionnaires ???...Mais par contre l’histoire et la philosophie peuvent nous aider, (et sans doute aussi les sciences cognitives). Sans même avoir besoin de regarder dans les rétros, depuis l’antiquité, où Hérodote déjà parlait de ces choses. Les nazis et leur nihilisme de bruts et les staliniens n’en étant que deux des dernières expressions. Le mot comprendre est un peu fâcheux. Nous en constatons l’existence, tout comme nous savons celle du mal absolu. Et cela existe depuis bien avant Anna Arendt, l’analyse du mal. Si nous avions des difficultés à le nommer voilà qu’ils nous proposent une piqure de rappel. 

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