Il y a les tenants d’une espérance de vie toujours croissante, s’appuyant sur les statistiques des dernières décennies.
Mais il faut déchanter ...
La génération qui commence à mourir est celle du baby-boom. La génération précédente celle des parents des baby-boomers a connu avant-guerre des conditions de vie plus saines (meilleure nourriture, plus grande activité physique, etc..) et surtout une sélection naturelle en période de guerre. Cette génération a donc pleinement profité des progrès de la science médicale et du bien-être procuré par les 30 glorieuses.
Les baby-boomers sont les premiers enfants gâtés avec une tendance générale à l’embonpoint mais moins que leurs enfants et leurs petits-enfants frappés par la mal-bouffe, le sédentarisme et l’obésité qui en découle.
Les jeunes générations apparaissent physiquement comme moins saines que les anciennes et je ne suis pas surpris par un retour en arrière, elles risquent plus d’être frappées par les troubles cardio-vasculaires, le diabète et toutes les maladies liées au surpoids. Par ailleurs la mal-bouffe prends des aspects divers il y a le trop salé, trop sucré, trop gras de la nourriture industrielle mais il y a aussi les problèmes liés à l’élevage industriel, (usage systématique d’antibiotiques et d’aliments douteux —> ESB, etc...) et la dégradation des milieux naturels (pollution marine liée aux métaux lourds, pollution de l’air dans les zones industrielles, etc..., pollution nucléaire liée aux accidents ou à l’incurie, déchets nucléaires, etc...). La toxicomanie ’dure’ semble également se développer plus chez les jeunes générations que chez les anciennes qui se contentaient de picoler de de fumer.
Bref les conditions de vie et d’hygiène se dégradent liées à l’augmentation exponentielle de la population. Cela crée une autre forme de sélection naturelle mais la masse des individus est touchée et l’espérance de vie devrait continuer à baisser, ce n’est pas conjoncturel, c’est tendance.