@julius 1ER
Merci pour cette analyse circonstanciée et très détaillée de la chute des deux principaux PC européens. Le problème, en France, c’est que le PC n’a pas fait en sorte de garder son identité propre et lorsqu’il est entré dans le gouvernement de Mitterrand, il a perdu sur toute la ligne. Je pense même qu’il s’est discrédité. Mais l’effondrement de l’URSS a été tout de même un élément majeur de la déliquescence du PC français. Le PC français, et je ne crois pas exagérer, entretenait des rapports privilégiés avec l’URSS, tout comme la France a toujours entretenu des rapports privilégiés avec la Russie.
Ensuite, plus de projet, plus de discours fédérateur.
Je reconnais que depuis soixante ans la presse pro-atlantiste a tout fait pour jeter les bases d’une détestation de l’URSS par les peuples de l’ouest, avec une propagande outrancière et des moyens financiers et techniques énormes.
Avec les problèmes surgis après 1981 et qui se sont accumulés jusqu’à nos jours, l’électorat lassé, s’est tourné vers un parti, le FN qui à coups de discours bien sentis, construits dans la forme, mais creux dans le fond a rallié à lui les déçus des partis traditionnels. L’erreur serait de minimiser l’impact du FN sur les couches défavorisées de l’électorat, car le mécontentement est réellement très profond.