Dès le jour – au plus profond des temps anciens - où l’homme s’est interrogé sur sa place dans l’univers et par conséquent sur lui-même selon le sain conseil repris par Socrate « Γνῶθι σαυτόν « connais-toi toi-même ( et peut-être, interprétation personnelle, atteindras-tu à l’immensité de l’univers et recueilleras-tu les confidences des Dieux ) dès ce questionnement originel, l’homme s’est façonné une identité.
Et toutes les approches philosophiques ultérieures ne furent en somme que des variations plus ou moins abouties sur un même thème.
Il y a des collectivités d’identité mais il ne peut y avoir une identité collective en tant que telle, il y a des croyances communes comme il y a des opinions en commun.
On connait les revendications collectives qui émanent d’individualités partageant les mêmes aspirations auxquelles répondent les résistances individuelles qui s’agrègent pour la défense d’intérêts particuliers, les secondes s’opposant mécaniquement aux premières.
Un BHL à qui l’on prête le talent de philosopher trouve maintenant dans les fables du Talmud matière à soigner ses élans mystiques, le personnage est connu pour virevolter au gré des modes et il est suffisamment superficiel pour que tout le monde s’accorde à lui trouver du talent ( que chacun définit à sa manière, positivement ou négativement )
L’identité n’a rien de commun avec un nombrilisme ombrageux, elle est au contraire menacée d’assèchement quand elle se recroqueville dans la peur car elle vise aussi à la connaissance et au partage de l’universel.
26/01 18:21 - toubab
Texte « bouillabaisse » sans aïoli et sans rougets ......... de la différence et de (...)
26/01 14:42 - Elliot
Dès le jour – au plus profond des temps anciens - où l’homme s’est interrogé (...)
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